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Un cyber-gang de New York organise un méga-détournement

Un réseau de pirates sévissant depuis New York mais d’envergure mondiale a été démantelé.

Ils avait subtilisé 45 millions de dollars en piratant des bases de données de groupes bancaires du Moyen-Orient.

Un gang de pirates informatique, qui sévissait depuis New York, ont dérobé 45 millions de dollars dans 26 pays au cours de deux attaques menées entre fin 2012 et début 2013.

Lorreta Lynch, procureure de district à New York, vient d’inculper huit individus âgés de 22 à 35 ans : sept d’entre eux ont été arrêtées. Le dernier suspect aurait été tué fin avril en République dominicaine.

Dans les grandes lignes, la justice soupçonne le groupe de pirates d’avoir pénétré les systèmes d’information de groupes bancaires comme Rakbank (Emirats Arabes Unis) ou Muscat Bank (Oman).

Après avoir piraté les numéros et les codes secrets de cartes pré-payées, les fraudeurs ont supprimé leur plafond de retrait.

L’argent était finalement retiré par le biais de distributeurs automatiques dans le monde.

Il s’agit bien d’un démantèlement d’une organisation d’envergure internationale : les pirates de New York ou des complices éparpillés dans une vingtaines de pays pour chaque attaque ont participé à cette vaste « cyber-razzia ».

Ainsi, pour la seconde opération réalisée entre le 19 et 20 février 2013, 36 000 retraits frauduleux pour un total de 40 millions de dollars ont été effectués dans 24 pays (2,4 millions pour la seule cellule de New York).

La première attaque était de moindre importance mais, visiblement, les pirates ont progressivement pris confiance dans le dispositif de détournement de fonds, qui demandait une organisation et une vitesse d’exécution impressionnantes.

Les fonds frauduleusement récoltés par le gang de New York ont ensuite été placés sur un compte à Miami (Etats-Unis), précise l’AFP.

Des voitures et des montres de luxe ont été acquises en piochant dans le butin.

Des autorités de police d’une quinzaine de pays, dont la France, ont participé à l’enquête sur ce qui est présenté par la procureure Lorreta Lynch comme « un braquage de banque du XXIème siècle » dans le communiqué.

En cas de culpabilité reconnue, chaque pirate encourt une peine de prison de dix ans maximum pour blanchiment d’argent mais aussi 7,5 ans pour conspiration pour fraude électronique et une amende de 250 000 dollars.

Tous les biens acquis frauduleusement sont confisqués.

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(Credit photo : Shutterstock.com – Copyright : Copyright : alphaspirit)

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