Pour gérer vos consentements :
Categories: Régulations

Cyber-surveillance : quelles pistes de réforme pour les écoutes de la NSA ?

La réforme des méthodes de cyber-surveillance exploitées par la NSA se précise.

A la demande de la Maison Blanche, les services du Directeur du renseignement national des États-Unis (DNI) et du département de la Justice (U.S. DoJ) auraient formulé quatre mesures destinées à restructurer le programme d’écoutes. D’après le Wall Street Journal du 25 février, il s’agirait essentiellement de relocaliser certaines informations stockées par la puissante Agence nationale de sécurité américaine.

A l’heure actuelle, la collecte des données téléphoniques de millions de citoyens est réalisée sans distinction auprès des opérateurs AT&T, Verizon et Sprint. Elle pourrait bientôt être effectuée de manière indirecte, par l’intermédiaire d’autres organisations que la NSA. Ce qui rendrait le dispositif moins sujet à la critique des défenseurs de la vie privée.

Première piste explorée : la conservation des données en question chez les opérateurs télécoms, auxquels la NSA devrait alors demander des éléments spécifiques pour mener à bien son programme. Seules les données téléphoniques obtenues par ce biais seraient collectées par l’agence. L’industrie télécoms s’oppose toutefois à cette option, « trop exposée aux potentielles actions en justice » à son encontre.

Autre possibilité : confier le stockage des informations à une autre agence américaine de renseignement comme le FBI… tout en plaçant le programme sous la responsabilité du tribunal secret FISC (« Foreign Intelligence Surveillance Court »). A l’instar des défenseurs des libertés, les juges ne sont pas favorables à cette éventualité.

Troisième option : recourir aux services d’un tiers qui ne soit ni un opérateur, ni une agence de renseignement. Considérée par beaucoup comme une simple extension de la NSA, cette solution ne fait pas l’unanimité.

Comme le note Silicon.fr, la quatrième résolution a peu de chances d’être adoptée. Elle consisterait à supprimer et remplacer le programme par d’autres leviers permettant à la NSA de mener à bien ses missions. Or, une remise en cause de l’ensemble de la politique américaine en matière de sûreté nationale et d’antiterrorisme n’est pas à l’ordre du jour.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : que savez-vous de l’hébergement Web ?

Recent Posts

Avec Phi-3-mini, Microsoft va-t-il convertir les PME à la GenAI ?

Microsoft lance Phi-3-mini, un petit modèle de langage (SLM) qui s'adresse aux entreprises ne disposant…

2 jours ago

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

3 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

4 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

1 mois ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago