Pour gérer vos consentements :

Cyberdéfense : le Royaume-Uni consolide son arsenal

Dans un contexte de recrudescence des attaques informatiques marqué par des offensives commanditées à l’initiative d’États-nations, le Royaume-Uni aborde une nouvelle étape dans la consolidation de son arsenal de cyberdéfense.

Face à cette « professionnalisation » du piratage qui, à des années-lumière des « script kiddies » d’antan, soulève des enjeux économiques et diplomatiques, le gouvernement britannique adopte une stratégie proactive.

Le ministère de la Défense a entériné, ce mardi, un accord en ce sens, avec neuf sociétés impliquées essentiellement dans les secteurs des télécoms, de la défense, de l’aéronautique et des technologies de l’information.

Il s’agira, comme le note Reuters, d’établir un environnement collaboratif propice au partage du savoir et de l’expertise en matière de cyberdéfense.

Et les problématiques à traiter sont nombreuses : entre hacktivisme, espionnage industriel et vulnérabilité accrue des terminaux mobiles, les points critiques se multiplient dans un paysage de l’IT en pleine mutation.

Les grandes institutions et entreprises étant aujourd’hui victimes, chaque jour, de nombreuses tentatives d’intrusion, la cyberdéfense est officiellement devenue, en 2010, une priorité nationale outre-Manche.

Plusieurs groupes industriels vont désormais contribuer officiellement à la démarche.

En tête de liste, BAE Systems et Lockheed Martin, fournisseurs de solutions technologiques dédiées aux forces armées et à la sécurité civile.

L’opérateur British Telecom est également dans la boucle, au même titre que BAE Systems, Finmeccanica et Rolls-Royce (aéronautique), mais aussi Hewlett-Packard, Thales et la branche Cassidian d’EADS.

Leur approche se segmentera en plusieurs volets : la protection des infrastructures (signalisation, télécoms…), la surveillance préventive des systèmes ennemis et la sécurisation des réseaux au sein des agences gouvernementales.

En France, la stratégie de cyberdéfense est placée sous la coupe de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), qui sollicite environ 250 collaborateurs.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous bien les Anonymous ?

Crédit image : Jim Sylvia – Shutterstock.com

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

2 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

1 mois ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago