Cybersécurité : les PME françaises répondent partiellement aux enjeux qu’elles perçoivent

Les mesures que les PME françaises prennent en matière de cybersécurité ne sont pas toujours à la hauteur des enjeux qu’elles perçoivent.

Une étude que l’Ifop a menée du 5 au 9 novembre derniers pour Kaspersky Lab et Euler Hermes (société d’assurance-crédit du groupe Allianz) suggère ce décalage.

Si 64 % des 702 décideurs* dont les réponses ont été retenue font de la sécurité informatique une priorité, 81 % n’ont pas prévu d’investissements pour 2019. Certains (8 %) évoquent un budget insuffisant ; d’autres (4 %) affirment ne pas disposer des compétences nécessaires.

Pour ce qui est des solutions déjà en place, la protection du cloud (22 %) et des applications (32 %) est moins répandue que celle des postes de travail (61 %) et du réseau (67 %).

Les salariés occupent une position particulière dans l’échiquier : 47 % des décideurs les trouvent « plutôt pas » ou « pas du tout » préoccupés par la sécurité informatique, quand bien même les chartes se développent (60 % des décideurs affirment que leur entreprise en a rédigé une). Il faut dire que la formation sur le sujet est inexistante dans près de la moitié des PME interrogées.

Le RGPD a, dans une certaine mesure, agi comme un catalyseur : depuis son entrée en application, 55 % des entreprises sondées ont renforcé leurs mesures de sécurité. Elle sont néanmoins encore nombreuses (19 %) à ne pas savoir si elles traitent des données personnelles ou confidentielles.

* 68 % de cadres, 30 % de professions intermédiaires et 2 % de dirigeants, dans des entreprises de 150 à 499 employés.

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