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D-Link et DataCore s’associent pour virtualiser le stockage réseau

Pour répondre aux problématiques de stockage rencontrées dans les environnements de serveurs et postes de travail virtuels en termes de capacité, de performances et de protection des données, D-Link et DataCore accordent leurs violons.

Le premier met à contribution son offre d’infrastructure et plus particulièrement ses serveurs SAN série DNS-6000 ; le second y couple son hyperviseur SANsymphony-V.

De cette interopérabilité résulte une solution évolutive, basée sur une architecture unifiée qui évite aux PME (sa cible commerciale revendiquée) de solliciter plusieurs fournisseurs et d’assembler elles-mêmes le puzzle.

Les bénéfices s’expriment également en termes de flexibilité, avec des ressources extensibles à la demande, aussi bien au niveau physique (ajout ou remplacement de disques à chaud) que virtuel (pooling, thin provisioning…)

La gamme DSN-6000 comprend deux modèles au format 2U, qui peuvent accueillir jusqu’à 36 To de stockage sur 12 baies. Des modules d’extension porteront cette capacité jusqu’à 180 To.

Avec ces solutions IP-SAN redondées (RAID matériel à un ou deux contrôleurs), les débits atteignent 1300 Mo/s en lecture sur quatre interfaces 10GbE associées (900 Mo/s dans le cas de l’Ethernet Gigabit embarqué dans certaines modèles).

D-Link annonce une cadence de 220 000 IOPS (opérations d’entrée-sortie par seconde), avec un support des interfaces SAS en plus du SATA et des SSD.

Complémentaire à cette offre, SANsymphony-V entre en ligne de compte pour instaurer une cohérence dans la sauvegarde des données.

Il facilite notamment la mise en place de volumes virtuels partagés en environnement VMware, Microsoft et Citrix.

Ses fonctionnalités de réplication (RAID logiciel), de copie inverse rapide, de déduplication et de mise en cache des I/O s’inscrivent dans une logique de qualité de service, avec en toile de fond les reprises après sinistre.

Ces dernières ont un coût non négligeable en capital temps. Pour en minimiser l’impact, DataCore propose un système de points de restauration (512 par système) qui évite de reconstruire intégralement une partition.

Les tarifs, en fonction des modèles s’échelonnent de 5000 à 10 000 euros HT. Une somme à rehausser de 10 000 euros HT pour deux licences de SANsymphony-V, avec un an de maintenance.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : les périphériques de stockage, ça vous connaît ?

Crédit photo : kubais – Shutterstock.com

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