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Décisionnel : SAP obtient 87,18% du capital de Business Objects

Le rapprochement de deux des cinq premiers éditeurs européens vient d’être entériné. Comme prévu, SAP a finalisé le rachat de Business Objects, une opération qu’il avait annoncée en octobre 2007 pour un montant estimé à 4,8 milliards d’euros.

A l’issue de son offre d’achat, expirant le 10 janvier, la filiale française du conglomérat allemand annonce qu’elle a acquis 87,18% des actions et des droits de vote du spécialiste français du décisionnel. Son offre publique d’achat sera par ailleurs réouverte du 16 au 29 janvier pour l’acquisition du capital restant.

Lors d’une conférence téléphonique organisée ce jour pour la presse européenne, les dirigeants de SAP se sont félicités de la réussite de leur opération, qui « rapproche SAP de l’un des leaders du décisionnel et de la gestion de la performance », selon Henning Kagermann, son PDG. Pour lui, Business Objects jouit d’une part de marché de 17% sur ces deux segments.

« Business Objects restera agnostique »

Les dirigeants se sont ensuite efforcés de rappeler que Business Objects « restera agnostique ». A commencer par John Schwarz, l’actuel PDG de Business Objects. Lequel rejoint le comité exécutif de « l’unité combinée » et insiste sur le fait que l’éditeur de solutions de business intelligence demeurera « fidèle à son héritage, qui consiste à être agnostique et à produire des solutions neutres, fonctionnant avec toutes les plateformes ». Y compris, donc, celles de ses concurrents.

Quant à savoir si Business Objects entend remplacer à terme les fonctionnalités de décisionnel qui ont déjà été intégrées à la plateforme de middleware Netweaver de SAP, le groupe se veut là aussi rassurant. Il affirme qu’il respectera ses engagements envers ses clients et que les fonctionnalités existantes resteront en place. Avant de mettre en avant la possibilité pour les clients d’évoluer vers des solutions de Business Objects, souvent « perçues par [leurs] clients conjoints comme une offre haut de gamme par rapport à celle de SAP ».

Enfin, Henning Kagermann s’est montré rassurant sur les perspectives sociales de ce rapprochement, affirmant qu’il « n’aura pas d’impact sur la masse salariale » du groupe.

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