Dell a reconnu, le 16 septembre 2005, qu’il retirait progressivement du marché sa gamme de serveurs équipés de processeurs Itanium d’Intel. Le constructeur a d’ores et déjà arrêté la promotion de ces serveurs et conseillera prochainement à ses clients d’acquérir des machines embarquant des puces Xeon, également fabriquées par Intel.
Si cette annonce est un coup dur pour Intel, elle ne devrait cependant pas avoir de grandes conséquences sur les ventes selon Michael Dortch, analyste pour le Robert Frances Group. « Personne ne prononce les mots Dell et Itanium dans la même phrase », plaisante-t-il.
Une puce éclipsée par les versions hybrides
Conçu pour les systèmes haut de gamme, l’Itanium a été mis sur la touche par les processeurs hybrides 32-64 bits tels l’Opteron d’AMD ou les derniers modèles de Xeon d’Intel. La puce Itanium a également souffert d’un manque de support logiciel. Un problème qui, selon Michael Dortch, risque d’empirer avec la décision de Dell car la plate-forme paraîtra moins attractive aux yeux des distributeurs de logiciels.
L’industrie étant en train de délaisser ce processeur, l’analyste envisage qu’Intel le retire complètement de son offre. « Intel a simplement besoin de faire migrer en douceur ses utilisateurs de la plate-forme Itanium », explique-t-il, ajoutant que les clients utilisant actuellement la puce se reposent rarement sur elle pour les applications professionnelles critiques. « L’Itanium n’est pas mort mais il est assurément moribond. »
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