Des mémoires Flash sécurisées

Une association d’une telle ampleur ne peut passer inaperçue. Près de 100 grands noms de l’industrie des hautes technologies et de l’électronique grand public ont rejoint, ou sont sur le point de rejoindre, la toute nouvelle Secure Digital Association dont le but est de promouvoir un nouveau type de mémoire Flash sécurisé. En août dernier, Matsushita, Toshiba et Sandisk avait lancé le projet SD memory card (SD pour Secure Digital) destiné à créer un nouveau standard de mémoire incluant des mécanismes de protection contre la copie afin, par exemple, de protéger les droits d’auteurs. Dès le départ du projet, il est ainsi prévu que la SD Memory Card soit compatible avec le modèle SDMI (Secure Digital Music Initiative) poussé, entre autres, par Sony (voir édition du 19 novembre 1999) pour sécuriser la diffusion de musique au format numérique.

Aujourd’hui, la liste des sociétés ayant rejoint l’association est impressionnante. On y trouve, par exemple :Canon, Compaq, Diamond, Kodak, HP, IBM, Kenwood, Microsoft, Motorola, Real Networks, Sharp, Symbian, etc. D’autres ont annoncé leur intention de rejoindre prochainement le groupe :Clarion, Hitachi, Zoran, etc. La mémoire Flash est aujourd’hui déjà utilisée dans nombre de PC de poche et pourrait bien devenir également le support de prédilection des baladeurs MP3. On sait que ce format de musique numérique pose d’énormes problèmes aux éditeurs de musique. Les morceaux enregistrés dans ce format sont faciles à copiés. D’où l’intérêt de créer un support incluant un dispositif de protection. Seul problème, la mémoire Flash est encore bien trop chère pour remplacer avantageusement la bonne vieille cassette audio. A terme, l’association espère également que la mémoire Flash SD soit utilisée comme support de stockage vidéo, dans les caméscopes numériques notamment.

Les premières cartes à ce format sont annoncées pour le début de cette année.