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Des numéros de cartes de crédit jetables

Puisque le numéro de la carte de crédit est une information trop capitale pour transiter sur le réseau, American Express va bientôt proposer, aux américains seulement dans un premier temps, un service de paiement en ligne par numéro aléatoire. Une partie de l’offre reposera sur le service appelé « Private Payments ». Les consommateurs utiliseront des numéros choisis au hasard et valables pour un seul achat en ligne. L’idée est d’éviter d’avoir à faire transiter sur le Web le vrai numéro inscrit sur la carte. La validité de ce numéro aléatoire expire après la transaction.

Ce service sera proposé gratuitement le mois prochain à tous les possesseurs américains (particuliers et PME) d’une carte de paiement du groupe financier. Pour l’utilisateur, le service est transparent. « Lorsque les membres sont prêts à acheter en ligne, ils peuvent accéder au service en se rendant sur la page d’accueil du service Private Payments ou en cliquant sur l’icône installée sur le bureau du PC », explique le communiqué d’American Express. « Un numéro est automatiquement créé aléatoirement, avec une date d’expiration. Le membre le transfère vers le formulaire d’achat du marchand pour terminer sa transaction ». On remarque au passage que la méthode utilisée pour le transfert n’est pas indiquée. Dommage, cela signifie qu’il reste encore un flou sur la sécurisation de l’ensemble. Le montant apparaît sur la facture mensuelle.

« Les consommateurs ont très peur de se faire voler leur numéro de carte de crédit », indique un des présidents d’American Express. « Private Payments les rassurera puisqu’ils sauront que leur numéro ne transite pas du tout sur le Web ».

Ce système fonctionne en parallèle du service « Private Browser », dont le but est de donner un moyen à l’internaute de mieux contrôler les informations qu’il délivre pendant sa navigation. Pour ce faire, American Express s’est adjoint les services d’une autre société américaine, Privada, dans laquelle elle a pris une participation minoritaire.

Outre la sécurité, le système d’American Express a également l’avantage de répondre au problème du paiement des petits montants sur le Web, du fait de la facturation mensuelle. Le groupe américain n’est pas le premier à s’y attaquer, des solutions telles que celles de Netoll, devenue Enition (voir édition du 31 janvier 2000), ou iPin (voir édition du 5 juillet 2000) existent depuis longtemps. Avec comme problème principal de devoir nouer des partenariats avec chaque commerçant et donc, souvent, de réduire le choix du consommateur.

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