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DevOps et modernisation applicative : ARCAD Software lève des fonds

Et si, plutôt que de redévelopper mon patrimoine applicatif ou de le remplacer par un ERP, je le modernisais ?

La SAS Quadra a séduit, sous cet angle, des groupes comme Orange, Système U et BNP Paribas.

Elle préfère se présenter sous la dénomination ARCAD Software, en lien avec sa principale marque commerciale.

L’aventure avait démarré à la fin des années quatre-vingt en tant que projet industriel dans le giron de l’Agence spatiale européenne sous l’impulsion de Philippe Magne, ancien de Capgemini.

La création de la société était intervenue en 1992. Vingt-cinq ans plus tard, elle revendique 75 employés, un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros en 2016 et dispose de bureaux aux États-Unis, en Chine, en Inde, à Hong Kong, en Allemagne et en Suède, son siège social étant situé à Chavanod (proche d’Annecy).

En France, ses solutions sont distribuées par Experia, spécialiste IBM i. Et pour cause : ARCAD Software est historiquement positionné sur ce système d’exploitation.

Son portefeuille dans le domaine comprend des outils d’analyse des applications (nettoyage, restructuration…) et de mise en application des stratégies DevOps (gestion du code modernisé, automatisation de la recompilation, des tests de déploiement, du rollback…).

L’idée est de résorber la « dette technique » qu’entraîne le renouvellement des équipes alors que dans le même temps, les systèmes n’évoluent pas (« Tant que ça fonctionne nous n’intervenons pas »)… et que des compétences se raréfient, à l’image du développement en RPG ou 4GL.

Cette approche a retenu l’attention d’Alto Invest. La société de gestion de portefeuille investit 2,5 millions d’euros dans la PME savoyarde, dont la communication s’axe actuellement, en prévision de l’entrée en vigueur – en mai 2018 – du RGPD, sur l’anonymisation des données.

Un moteur y est dédié, pour la création de jeux d’essais. Il fait partie, comme l’automatisation des tests de non-régression, des briques qui dépassent l’environnement IBM i, pour couvrir les systèmes Windows, Linux et Unix.

Des passerelles sont établies avec des services tiers, de GitHub pour moderniser les codes sources à Profound Logic pour adapter les interfaces utilisateur.

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