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DigiWorld 2008 : « l’après-big bang » des opérateurs, le défi Web 2.0 des portails

C’est un exercice toujours aussi périlleux : quel est l’état du secteur des télécoms, de l’informatique et des médias convergents ? Chaque année, le rapport DigiWorld Yearbook 2008 de l’Idate tente de placer des balises pour se retrouver dans ces univers en perpétuel mouvement.

Prenons les faits bruts pour débuter : les marchés scannés du DigiWorld ont pesé 2 750 milliards d’euros, en hausse de 5,8 % par rapport à 2006. Cela représente 7% du PIB mondial. L’Idate ose une évaluation à moyen terme : d’ici 2011, le package DigiWorld atteindra les 3300 milliards euros.

Par zones d’influence, la contribution vaire considérablement : les marchés télécoms-informatiques-médias progressent de 3,7% en Europe, de 5,1% en Amérique du Nord, de 6,7% en Asie-Pacifique (sachant que le Japon pèse pour moitié), et le reste du monde (un fourre-tout « Amérique latine, Afrique et Moyen-Orient ») capte une croissance de 12%.

Opérateurs en phase de « transition-mutation »

Est-ce une surprise ? Les services poussent les marchés TIC analysés dans le rapport. Sur le segment télécoms, c’est la mobilité qui tient les rênes. Le monde des opérateurs est fébrile à l’annonce de méga-rapprochements qui restent à confirmer comme le duo France Telecom – TeliaSonera.

Didier Pouillot, superviseur du rapport de référence de l’Idate, considère l’année 2007 comme « l’après big-bang ». Les opérateurs en ont profité pour mener à bien les investissements technologiques nécessaires pour rattraper le retard qui a été pris.

Mais la situation des opérateurs nationaux leaders est très variable : si France Telecom et son statut d’opérateur intégré est sorti de la crise , Deutsche Telekom ou Telecom Italia sont toujours en phase de restructuration voire de remise en cause de leur stratégie globale de développement.

Le relais de l’Internet mobile à confirmer

Sur le front des marchés mobiles devenus mâtures en Europe occidentale, la question de la contribution de l’Internet mobile dans le revenu moyen par abonnés (Arpu) alors que le chiffre d’affaires liés à la voix faiblit reste lancinante.

Il faut dépasser le cap de la 3G, marqué par un démarrage jugé « exubérant » (et des licences que les opérateurs ont obtenues à prix d’or au début des années 2000) suivi d’un retour difficile à la réalité de marché (les consommateurs restent frileux vis-à-vis de l’Internet mobile).

(lire la fin de l’article page suivante)

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