Accroître son chiffre d’affaires, atteindre la profitabilité et imposer son offre à l’international, notamment à travers des opérations de croissance externe : tels sont les principaux objectifs de DocuSign après son 6e tour de table institutionnel (« Series F »).
Marquée par l’entrée au capital de nombreuses structures d’investissement (banques, fonds privés, sociétés de gestion de patrimoine familial), cette opération d’un montant record pour l’entreprise américaine – 233 millions de dollars – la valorise à environ 3 milliards.
Un seul investisseur historique a remis au pot. Il s’agit de Sands Capital Ventures, basé depuis 1992 en Virginie et spécialisé dans la santé, les biotechnologies et les logiciels d’entreprise.
A ses côtés, on retrouve les sociétés d’investissement Wellington Management (qui a déjà mis ses billes dans le réseau social Pinterest, le fournisseur de stockage flash Pure Storage et la pépite Uber) et Brookside Capital. Cette dernière, spécialisée dans la photographie et l’IT, emmène le tour de table.
Le fonds new-yorkais ClearBridge Investments, qui se concentre plutôt sur la publicité et la recherche en ligne, rejoint la boucle au même titre que Generation Investment Management. Cette structure fondée par Al Gore accompagne notamment les projets dans l’industrie et la Green IT. Elle a investi, entre autres, dans les thermostats connectés de Nest Labs (passé dans le giron de Google début 2014).
La family office Iconiq Capital, qui a déjà financé à deux reprises le développement d’Automattic (éditeur américain exploitant le CMS WordPress), figure aussi sur la liste des nouveaux entrants. Elle rejoint des références comme Visa, Google Ventures, l’opérateur télécoms australien Telstra, le groupe média américain Comcast et la banque espagnole BBVA.
Avec 50 millions d’utilisateurs au compteur et un portefeuille qui compte plus de 100 000 entreprises dont Box, Expedia, LinkedIn et Salesforce, DocuSign a passé les derniers mois à verticaliser sa stratégie en se centrant sur les applications métiers. Un objectif : y intégrer sa solution cloud de signature électronique dans une logique de gestion globale des transactions numériques à l’échelle de l’entreprise.
Portée sur les partenariats stratégiques, cette réflexion englobe des problématiques de gestion des authentifications, de stockage sécurisé et de collaboration en temps réel. Autant d’éléments qui semblent pour l’heure écarter la piste d’une IPO… à laquelle le directeur financier de DocuSign avait pour la première fois fait allusion dès 2012.
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