Pour assurer une telle continuité de service, il est indispensable de mettre en place un plan de reprise après sinistre qui permettra de redémarrer l’activité après le crash du système informatique et de disposer de données indispensables aux demandes des clients.
Deux autres éléments font toutefois partie de la continuité de service, éléments qui sont parfois confondus avec la reprise après sinistre.
Il s’agit tout d’abord de la continuation d’activité laquelle, au-delà de l’aspect logiciel, implique la mise en oeuvre de procédures concernant le personnel, les ressources, les clients et fournisseurs (sans même parler de la communication de crise que devra instaurer l’entreprise pour ne pas de ternir son image durant cette épreuve et surtout pour, de ce fait, pas perdre de clients).
Ensuite, une bonne planification de ces contingences, correspondant à l’impact du désastre par rapport aux clients et/ou fournisseurs, est, elle aussi, impérative.
Disaster Recovery : savoir prévoir et intervenir
Il faut bien avouer que la croissance des données constatée année après année ne facilite pas les choses, d’autant plus que les infrastructures de stockage deviennent de plus en plus complexes.
En effet, les entreprises ont la fâcheuse habitude, au fil du temps, de collectionner tous types de matériels et de systèmes qu’il est alors nécessaire de faire cohabiter. Cette tour de Babel fait fort heureusement l’objet d’un mouvement de consolidation, ce qui pose un autre problème : celui de la fragilité ou de la robustesse du système consolidé.
Par ailleurs, la multiplication des sites informatiques au sein d’un même groupe, amène à se poser la question d’une sauvegarde centralisée et/ou d’une multiplication des sauvegardes locales. C’est donc à une hiérarchisation des solutions (et surtout des implantations) de sauvegarde-archivage qu’il faut aboutir, sous peine de connaître des aléas lorsque l’on voudra restaurer le ou les systèmes suite à une panne ou à un accident plus grave.
Quoi qu’il en soit, pour assurer cette reprise d’activité en la gérant au mieux, il faut tout d’abord définir le type de sinistre à prendre en compte. Généralement, on classe ceux-ci en trois catégories :
Quel que soit le type d’accident, toute récupération se décompose alors en trois phases : la planification, les solutions technologiques, le test des procédures. Nous nous contenterons d’envisager ici les deux premiers points, les procédures variant par trop d’un métier à l’autre.
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