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Dropbox établit un point d’ancrage à Paris

L’inauguration s’est tenue jeudi dernier, en plein coeur du Sentier, dans le 2e arrondissement : Dropbox a officiellement posé ses valises à Paris.

C’est la troisième implantation européenne pour le groupe américain, qui s’était installé à Dublin fin 2012 et à Londres il y a quelques semaines.

Cette nouvelle antenne sera dirigée par Philippe Plichon, arrivé en provenance de Google, où il a passé près de huit ans, chapeautant notamment la stratégie commerciale dans le secteur de la distribution.

Valorisé à 10 milliards de dollars et pressenti pour entrer prochainement en Bourse, Dropbox regarde par-delà son marché national (les Etats-Unis) pour se développer : sur 300 millions d’utilisateurs revendiqués, 70 % sont situés à l’étranger.

En France, un internaute sur cinq utilise les services de l’entreprise américaine, à en croire le CEO Andrew « Drew » Houston. Ce qui représenterait plus de 8 millions de personnes si l’on s’en réfère au dernier pointage de Médiamétrie sur l’usage des nouvelles technologies dans l’Hexagone.

Dans cette base d’utilisateurs, on trouve de multiples start-up. Trois d’entre elles sont mentionnées dans la contribution blog de Dropbox : PrintKlub (impression de photos) Stupeflix (montage vidéo) et The Grizzly Labs (avec son application Genius Scan, qui exploite l’appareil photo des smartphones pour scanner des documents).

Interrogé par Le Figaro, Drew Houston fait part de ses ambitions dans l’écosystème des développeurs français. Il insiste sur la nécessité d’établir un continuum dans l’expérience utilisateur en « créant des passerelles entre les différents terminaux ».

Sur la question des écoutes de la NSA, le dirigeant se contente de rappeler qu’un « rapport de transparence » est édité deux fois par an pour faire le point sur les demandes de documents émanant des agences de renseignement.

Dropbox compte développer son activité en France autour d’une « petite équipe » vouée à s’agrandir progressivement. Deux offres d’emploi sont d’ailleurs disponibles à l’heure actuelle : l’une pour un architecte solution ; l’autre pour un chargé de clientèle.

Outre les jeunes pousses sus-évoquées et des pépites comme BlaBlaCar (covoiturage), Dropbox compte aussi, en France, de grands groupes dans son portefeuille de clients. Illustration avec la SNCF à travers sa filiale Naviland Cargo et avec Lagardère Active (3000 employés concernés).

Pour Drew Houston, le potentiel est grand : plus de 2,5 millions d’entreprises françaises utiliseront au moins un service cloud d’ici à trois ans. Elles ne seraient pour l’heure que 12 % d’après l’Insee, le taux d’adoption augmentant avec la taille de l’entreprise.

On notera que Box, rival de Dropbox dans le stockage et le partage de fichiers en ligne, est lui aussi actif sur le marché français. Il a annoncé, le mois dernier, la nomination d’un nouveau directeur : Jeremy Grinbaum, ancien de Microsoft.

Crédit photo : Valeri Potapova – Shutterstock.com

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