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Dropbox : des groupes pour mieux gérer le partage de données

A l’heure où la bataille dans le stockage cloud et le collaboratif fait rage pour séduire les entreprises, Dropbox s’attache à donner aux responsables IT davantage de clés pour gérer le partage de documents entre employés.

Depuis l’année dernière, il est par exemple possible de définir les mots de passe et les dates d’expiration pour la consultation de documents disponibles à l’extérieur de l’entreprise. Mais aussi de paramétrer des autorisations au cas par cas pour la lecture seule de fichiers partagés, en choisissant qui pourra les modifier.

Dans le prolongement de cette fonctionnalité, Dropbox lançait, au mois de novembre, un service Groups permettant aux entreprises de créer des listes d’employés ayant chacune des droits d’accès bien précis aux fichiers et dossiers partagés.

Après une phase d’expérimentation – version bêta – qui a réuni 12 000 entreprises sur les 100 000 composant le portefeuille BtoB de Dropbox, l’outil est disponible pour tous. Il est associé à une interface de programmation (API) qui permet d’effectuer la jonction avec plusieurs solutions de protection des données et de gestion des identités numériques (CloudLock, OneLogin et Ping Identity sont dans la boucle, tout comme Microsoft avec Azure).

Les dossiers partagés affectés à une liste seront accessibles à tous les membres. Lesquels pourront néanmoins disposer d’autorisations supplémentaires. Dans tous les cas, ils se verront toujours accorder « l’ensemble d’autorisation du plus haut niveau pour l’accès au fichier », selon le centre d’aide Dropbox.

L’entreprise californienne dirigée par Andrew Houston multiplie les initiatives pour se rapprocher des professionnels. En 2014, elle a notamment signé un accord européen portant sur l’intégration de ses services dans les terminaux commercialisés par Deutsche Telekom. Des passerelles ont également été établies avec l’offre de sécurité Dell Data Protection | Cloud Edition.

Dropbox cherche aussi à verticaliser ses produits. Témoin le rachat, il y a quelques semaines, de Pixelapse, start-up américaine à l’origine d’une plate-forme de collaboration dédiée aux designers. Une acquisition qui faisait suite à celles de CloudOn (collaboration en ligne), Droptalk (partage sécurisé de liens), MobileSpan (accès distant aux ressources d’entreprise) ou encore Zulip (messagerie instantanée).

Crédit photo : Lightspring – Shutterstock.com

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