La Commission européenne veut développer le réflexe de la collaboration entre administrations nationales par le biais de l’Internet.
Elle a dévoilé un plan d’action comprenant « quarante mesures » d’ici 2015 pour développer l’administration en ligne et proposer des « e-services publics ».
Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission responsable de la stratégie numérique, souhaitent développer le recours aux services administratifs en ligne « de sorte que 50 % des citoyens et 80 % des entreprises de l’UE les utilisent d’ici à 2015 », peut-on lire dans le communiqué.
Bruxelles parie sur le passage à une nouvelle génération de services publics en ligne ouverts, souples et sans discontinuité aux niveaux local, régional et européen.
Le plan d’action s’appuie sur des projets pilotes de services transfrontaliers actuellement financés par l’UE : STORK (acronyme de Secure Identity Across Borders Linked), PEPPOL (Pan-European Public Procurement Online), SPOCS (Simple Procedures Online for Cross-border Services) et epSOS (Smart Open Services for European Patients).
Bruxelles affiche sa volonté de créer des conditions au développement des services transnationaux d’administration en ligne (interopérabilité, signature électronique, identification électronique…). A charge pour les gouvernements nationaux de prendre le relais.
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