Facebook va modifier ses règles de confidentialité

Facebook veut faire évoluer sa politique de gestion des données personnelles à compter du 5 septembre.

Un exercice qui est loin d’être évident pour un groupe comme celui de Mark Zuckerberg.

Il doit prendre en compte sa base mondiale de membres (1,2 milliard), les menaces potentielles de sanctions pour infraction aux législations nationales portant sur la protection de la vie privée et la perception des internautes vis-à-vis de ses formats publicitaires parfois perçues comme intrusifs (comme Sponsored Story).

Un concurrent comme Google est conscient des enjeux en cas de modification de traitement des données personnelles.

L’exercice d’unification des CGV de ses services Internet dans le monde, appliqué dans le courant du premier trimestre 2013, avait provoqué des remous.

Et les CNIL européennes demandent toujours des comptes à Google, qui ne plient pas à toutes leurs exigences au nom du respect de la vie privée.

Mais Facebook aime aussi jouer avec le feu.

Ainsi, le réseau social étudierait le moyen d’associer automatiquement la photo du profil d’un membre avec ses technologies de reconnaissance faciale.

Facebook avait déjà reculé dans ce domaine, compte tenu du tollé généré. Il avait carrément reculé en Europe en septembre 2012.

Ed Palmieri, conseiller juridique de Facebook en matière de règles de confidentiaité, déclare au Wall Street Journal que « les mises à jour à venir permettra de mieux expliquer les limites d’expoitation de nos services actuels ».

Tout en assurant qu’il sera toujours proposé aux membres de Facebook une fonction « opt-out » pour éviter des exploitations indésirables de contenus personnels en fonctions des services fournis par le réseau social (page des membres, graph search, albums photos à partager…).

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