Pour gérer vos consentements :

Fin du roaming en Europe : rendez-vous dans deux ans

Pilier du futur « marché unique des télécoms en Europe », l’abolition des frais de roaming pourrait finalement intervenir dans moins de deux ans.

Après concertation avec le Conseil européen (qui regroupe les dirigeants des États membres de l’UE et le président de la Commission européenne), les parlementaires ont fixé l’échéance au 15 juin 2017.

A cette date, tout citoyen européen devra pouvoir utiliser les réseaux cellulaires (appels, SMS, Internet mobile…) dans n’importe quel pays de l’UE au même tarif que dans son pays de résidence.

Véritable confort économique pour les consommateurs itinérants, cette mesure devait initialement entrer en vigueur en décembre 2015. Un timing dernièrement remis en question par le Conseil de l’Union, que les opérateurs avaient interpellé, craignant une réduction de leurs marges.

L’organe décisionnel basé à Bruxelles avait suggéré d’introduire une notion d’usage « raisonnable » (« fair use »), avec du roaming sans surcoût dans une certaine limite, puis la facturation de frais – beaucoup plus faibles qu’à l’heure actuelle – une fois atteint un quota donné.

Globalement bien accueillie par l’Europe des 28, qui y voit le moyen d’éviter les abus de consommateurs tentés d’utiliser des forfaits souscrits dans un pays où les offres sont plus intéressantes, cette proposition a été validée mardi 30 juin par le Parlement européen.

Tout en réalisant quelques concessions vis-à-vis des opérateurs, les députés ont imposé, pour le 30 avril 2016, une ultime baisse des frais d’itinérance : 0,02 euro HT par SMS et 0,05 euro HT pour une minute d’appel (même prix pour un mégaoctet en data).

Ils ont également réaffirmé le principe de neutralité du Net, selon lequel les opérateurs devront traiter de la même manière tous les flux qui transiteront par leurs infrastructures réseau, sans offrir d’accès prioritaire à un quelconque fournisseur de services.

Des exceptions seront tout de même mises en place pour les cas de cyber-attaques ou d’engorgement de trafic. Les accords de partenariat pour garantir une qualité de service minimale seront par ailleurs tolérés, à condition qu’ils ne nuisent pas à la qualité globale de l’accès Internet.

Crédit photo : Oleksiy Mark – Shutterstock.com

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

2 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

1 mois ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago