Pour gérer vos consentements :
Categories: Poste de travail

FinanceFox lève 28 millions de dollars pour digitaliser les courtiers

« Si vous avez eu une bonne expérience avec un conseiller, nous pourrons discuter d’une éventuelle coopération ».

Cette mention, qui figure dans la foire aux questions de FinanceFox, en dit long sur l’objectif de la start-up d’origine allemande : endosser le rôle d’un courtier et devenir le point de contact unique des souscripteurs de contrats d’assurance.

Salesforce Ventures, Seedcamp, AngelList, Victory Park Capital, Idinvest… Tous ces fonds avaient accordé leur confiance au projet en début d’année, à l’occasion d’un tour de table de 5,5 millions de dollars. Les voilà qui remettent au pot, pour un financement d’une autre dimension : 28 millions de dollars.

Le fonds Target Global, basé entre Berlin, Moscou et San Francisco, rejoint le cercle des investisseurs, au même titre que le milliardaire chinois Li Ka-Shing, via sa structure privée Horizons Ventures.

Prochaine étape pour FinanceFox dans son développement à l’international : l’Autriche, avec un lancement commercial prévu pour le 4e trimestre 2016, dans la lignée de l’ouverture d’un bureau à Vienne.

Disponible en Allemagne et en Suisse depuis octobre 2015, l’offre de la start-up a réuni « plus de 65 000 clients ».

Mais de quelle offre parle-t-on ? Pour l’utilisateur final, elle se présente comme une application mobile – additionnée d’un site Web – qui lui permet de centraliser tous ses contrats d’assurance et de gérer les démarches associées, de la déclaration de sinistre à la demande de remboursement.

FinanceFox fait aussi office de conseiller : chaque utilisateur est suivi par un consultant qui examine son profil pour lui recommander des contrats moins chers et/ou plus adéquats, avec la possibilité de souscrire depuis l’application.

En acceptant les conditions d’utilisation, on donne à FinanceFox un mandat qui lui permet d’exercer légalement la fonction de courtier. En l’occurrence, de récupérer les contrats existants sous forme digitalisée et de les gérer pour le compte les sociétés d’assurance affiliées (plus de 200, selon la start-up), qui paient pour ces services.

L’anti-courtiers par excellence ? Pas selon Julian Teicke. Interrogé par TechCrunch, le CEO de FinanceFox (dont le père Hartmut dirige la branche allemande) met en avant l’intérêt de la plate-forme pour ces courtiers, qui peuvent digitaliser leurs processus et améliorer la communication avec les clients.

Pour les rassurer, la société s’est entourée de professionnels de la finance et de l’assurance. Ainsi le pilotage des activités en Suisse a-t-il été confié à Michael John, président de l’IG B2B, une association nationale d’assureurs et de courtiers.

Recent Posts

Avec Phi-3-mini, Microsoft va-t-il convertir les PME à la GenAI ?

Microsoft lance Phi-3-mini, un petit modèle de langage (SLM) qui s'adresse aux entreprises ne disposant…

2 jours ago

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

3 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

4 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

1 mois ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago