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FirstMark décline ses offres BLR en mode DSL

Si certains opérateurs, qui ont largement critiqué la position dominante de France Télécom sur l’accès à Internet, ont fait le choix de ne pas s’engouffrer dans le marché des offres dégroupées, d’autres entendent jouer à fond la carte du dégroupage. L’opérateur de télécommunications et d’accès à Internet FirstMark, après avoir obtenu une licence de boucle locale radio, vise aujourd’hui les offres Internet plus classiques de type DSL. Les offres DSL dégroupées de FirstMark couvrent, selon l’opérateur, la quasi-totalité de Paris. Au premier trimestre, cette couverture s’étendra jusqu’à la proche banlieue : les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis ainsi que le Val-de-Marne. A la différence de ses concurrents, l’opérateur n’entend pas revendre les offres Turbo DSL de France Télécom ou d’un quelconque opérateur de boucle locale, là où il n’a pas encore déployé son réseau. Pour la simple et bonne raison que FirstMark entend jouer la complémentarité avec ses offres de boucle locale radio qui sont déjà disponibles dans quatorze agglomérations. Complémentarité géographique d’abord, puis complémentarité en termes d’offre. Alors que certains tentaient par le passé d’opposer la boucle locale radio et le DSL, FirstMark montre aujourd’hui la parfaite cohérence du couplage de ces deux offres. « La BLR s’adresse à des entreprises dont l’activité nécessite un usage intensif en haut débit et une évolution rapide vers des débits supérieurs, alors que le DSL répond à des besoins inférieurs à 1 Mbit/s », explique Thierry Miléo, directeur général de FirstMark. Complémentarité des deux modes de transmission L’opérateur cherche même à dépasser cette notion de complémentarité en proposant aux entreprises la même gamme de services en BLR et en DSL, à des débits garantis et symétriques et à des prix identiques. Ainsi une connexion à 128 Kbits/s avec des débits crêtes de 1 Mbit/s coûtera 360 euros HT/mois, que ce soit en BLR ou en DSL. Les frais de mise en service pour une antenne client, un terminal et un routeur pour la BLR seront facturés 540 euros HT/mois, soit le même prix que pour les frais d’installation d’une connexion DSL. L’opérateur, qui lançait en mai dernier Débiplus, son offre d’entrée de gamme à 290 euros HT/mois en BLR, lance aujourd’hui la même offre en DSL. Débiplus intègre une connexion symétrique de 1 Mbit/s avec une garantie de 64 Kbits/s. L’offre comprend un nom de domaine, une fonction de messagerie électronique incluant 30 boîtes e-mail et 50 Mo d’espace disque, ainsi que des solutions de sécurisation de type antivirus et firewall. A terme, toutes ces offres seront proposées indifféremment en BLR ou en DSL. Ainsi First LL, une offre de liaison louée qui permet à une entreprise de raccorder deux ou plusieurs sites, sera également disponible en DSL dans une gamme de débits allant de 128 Kbits/s à 4 Mbits/s. De même pour First LAN (voir édition du 13 septembre 2001), dont la solution d’interconnexion des réseaux locaux sera déclinée en DSL dans les prochains mois. L’arrivée de FirstMark sur le DSL peut aussi être perçue comme une diversification de ses offres alors que la BLR peine à décoller. Le cabinet de conseil et d’études Cesmo juge que la BLR ne représente que 1,1 % des technologies utilisées sur le marché de la boucle locale haut débit en 2001 (voir édition du 21 novembre 2001). Certains opérateurs n’ont d’ailleurs pas hésité à renoncer à leurs licences d’exploitation. On se souvient du retrait de Fortel, un des deux opérateurs à avoir décroché une licence nationale de boucle locale radio, ou encore du retrait de Cegetel (voir édition du 17 octobre 2001). Malgré cela, FirstMark réaffirme son souhait de vouloir se positionner comme un opérateur très orienté BLR. Il n’est donc pas question pour lui de glisser vers le DSL au détriment de la BLR. Car si, pour l’opérateur, les marges sont plus importantes en entrée de gamme sur le DSL, la BLR reste plus avantageuse lorsqu’il s’agit de très hauts débits.

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