FT optimiste pour le haut débit sans fil

Alors que France Télécom prévoit le déploiement de services GPRS sur son réseau de téléphonie mobile au cours du second semestre de cette année, Jean-Louis Vinciguerra, directeur financier de l’opérateur historique, prévoit d’offrir les premiers services UMTS pour la mi-2002. Le débit proposé sera alors de 384 Kbits/s au lieu des 100 Kbits/s pour le GPRS. Des valeurs toutes théoriques évidemment.

En marge de la présentation de l’introduction en Bourse d’Orange, Michel Bon, le président de France Télécom, s’est déclaré serein sur la question des deux licences UMTS qui n’ont pas encore été attribuées en France. Il évoque d’ailleurs trois cas de figures possibles. Dans le cas où les deux licences resteraient sans acquéreur, France Télécom vise une part de marché de 50 % en France. Si les licences sont attribuées, France Télécom s’estime toujours gagnant. Car si elles sont attribuées au même prix, c’est que l’UMTS se sera avéré être une technologie performante et donc l’opérateur historique aura pris une avance sur ses concurrents. Enfin si le prix est abaissé, l’opérateur aura lui aussi une remise de prix. Donc tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Reste que la situation est en train d’évoluer et que certains opérateurs pourraient en définitive se positionner sur la téléphonie de troisième génération. Selon Reuters, des opérateurs britanniques de téléphonie mobile seraient favorables à la création d’une plate-forme pour commercialiser les segments non utilisés de leurs licences UMTS. Les opérateurs qui ont acquis un large spectre pourraient ainsi être amenés à vendre les fréquences non utilisées. De telles plate-formes existent déjà pour la téléphonie fixe à l’image de Band-X qui permet d’acheter ou de vendre des minutes.