« Rendre l’entreprise plus agile face aux dangers. » C’est en ces termes que Michel Bensadoun, vice-président de la zone EMEA, a résumé les objectifs de la nouvelle entreprise née de la fusion par échange d’actions, le 2 juillet dernier, entre l’éditeur de solutions de sécurité Symantec et le spécialiste du stockage et de l’archivage Veritas (voir édition du 5 juillet 2005). Par agilité, il faut entendre capacité à mettre en place une stratégie de défense face à une tentative d’attaque et à retrouver rapidement un système informatique sain et stable, si besoin. Un objectif qui, pour Symantec, passe par la convergence des activités des deux entreprises afin de garantir ce que le nouveau groupe appelle « l’intégrité de l’information » (ou des données).
Pour atteindre cet objectif ambitieux, le nouveau Symantec s’appuie sur une stratégie d’intégration en trois étapes des métiers, pourtant très différents, des deux sociétés. En cours depuis la fusion effective et programmée sur six mois, la première étape vise à assurer l’interopérabilité des solutions de Symantec avec celles de Veritas. Avec un effort particulier pour rendre l’outil de suivi et de gestion des incidents du réseau, DeepInsight, effectif sur les solutions de sauvegarde de Veritas. La deuxième phase, qui consistera à assurer l’intégration même des produits et services et s’achèvera dans un an environ, verra l’arrivée d’interfaces et de procédures d’installation communes ainsi que de licences uniques.
De nouveaux produits dans deux ans
Concrètement, cela devrait par exemple se traduire par la création de consoles d’administration de différents produits, ou encore l’extension du service LiveUpdate (mise à jour automatique) de Symantec aux systèmes de sauvegarde de Veritas. La troisième phase, qui démarrera dans un an, inaugurera la création de nouveaux produits propres aux deux services. Les DSI et autres responsables informatiques ne doivent pas s’attendre à de nouvelles solutions logicielles avant deux ans environ. Tous les produits ne sont cependant pas concernés par cette convergence. Certains, comme Winfax Pro, sont difficilement intégrables. « Mais ils représentent un nombre infime », précise Michel Bensadoun, qui confirme qu’aucun produit ne sera supprimé prématurément.
Le nouveau Symantec, valorisé à 11 milliards de dollars lors de la fusion, devra cependant prouver la pertinence de cette alliance. Il s’appuie pour cela sur une trésorerie de 5 milliards de dollars dont 620 millions vont être investis en recherche et développement. Veritas bénéficiera du réseau de partenaires et revendeurs de Symantec et abordera le marché des PME et PMI. A l’inverse, Symantec se renforcera sur le marché des grands comptes. La progression du marché des solutions de sécurité est estimée à 12 % contre 7 % pour l’ensemble des logiciels. De 35 milliards de dollars en 2003, il devrait atteindre les 56 milliards dès 2007. Un gâteau dont le nouveau Symantec veut croquer la plus grosse part.
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