Quatre ans après son implantation aux Etats-Unis, Gandi a décroché un contrat avec Amazon : l’hébergeur français va gérer, pour le compte du groupe e-commerce américain, un service d’enregistrement de noms de domaines.
En passant par un prestataire tiers, Amazon se différencie de Google, qui assume depuis juin dernier la fonction de registraire… après s’être néanmoins appuyé pendant des années sur eNom et GoDaddy.
Du .academy (utilisé par les établissements d’enseignement) au .wien (associé à Vienne, la capitale de l’Autriche) en passant par le .fr, les clients d’Amazon Web Services peuvent choisir parmi plus de 150 extensions génériques de premier niveau. Il leur est possible de transférer la gestion d’un nom de domaine existant ou d’en ouvrir un nouveau, d’une longueur maximale de 63 caractères, avec des lettres de A à Z, des chiffres de 0 à 9 et éventuellement le trait d’union (-).
La gestion de ces noms de domaines accessibles à travers le service de gestion DNS Route 53 pourra s’effectuer via la console et les interfaces de programmation liées à Amazon Web Services. Parmi les options incluses sans surcoût, l’enregistrement privé, qui permet, sans recourir à des solutions tierces, de masquer nom, adresse et autres informations personnelles afin qu’elles ne soient pas indexées par des outils de recherche de noms de domaines comme Whois.
Le ticket d’entrée est fixé à 8 dollars par an pour un site en .co.uk, .me.uk, .org.uk, (extensions géographiques britanniques) .be (Belgique) ou .de (Allemagne). Il faut compter 12 dollars pour du .com et du .fr. Le .jp (Japon) est accessible moyennant 100 dollars par an ; c’est 93 dollars pour du .cl (Chili) et 70 dollars pour un .berlin (le .paris, encore en phase d’expérimentation, n’est pas proposé). Des tarifs qui correspondent plus ou moins à la grille E chez Gandi.
Amazon Web Services apporte deux autres nouveautés à Route 53. Tout d’abord, le routage géographique, c’est-à-dire la redirection du trafic vers des points de terminaison précis selon son origine (continent, pays ou Etat). Ce qui permet par exemple de présenter automatiquement des pages Web dans la langue de l’utilisateur et de restreindre la diffusion de certains contenus à des marchés définis.
A noter également une baisse de prix d’environ 20% effective depuis le 1er août sur les requêtes DNS : 0,50 dollar le million de requêtes et 0,25 dollar une fois atteint le milliard. C’est respectivement 0,75 dollar et 0,375 dollar pour les requêtes d’acheminement basées sur la latence. Les requêtes portant sur des enregistrements « Alias » mappés avec les programmes Elastic Load Balancer, les distributions Amazon CloudFront et les compartiments de sites Web Amazon S3 restent gratuites.
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