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Générations Android : harmonisation autour de Jelly Bean

Dressée à partir d’une analyse des connexions au Play Store entre le 19 juillet et le 1er août, la dernière édition du baromètre mensuel que Google destine aux développeurs suggère un résorption progressive de la fragmentation qui règne dans l’univers Android.

Avec à son actif 34% des terminaux en circulation (+1,7 point en un mois), la mouture 4.1 efface progressivement celle qui l’a précédée dans la hiérarchie.

En l’occurrence, « Ice Cream Sandwich » 4.0, dont le repli entrevu au début de l’été se confirme : 22,5% du marché, contre 23,3% au pointage réalisé début juillet… et 27,5% en juin.

Ce recul bénéficie, en parallèle, à « Jelly Bean » 4.2, annoncé à 6,5% de pénétration (+0,9 point).

En toile de fond, « Gingerbread » (2.3) peuple encore 33,1% des appareils passés au radar du Play Store, soit tout juste un point de perdu en un mois… mais plus de 25 sur un an.

Les miettes sont à mettre à l’actif de « Honeycomb » (3.x), réduit à la même proportion anecdotique que son aïeul « Donut » : 0,1% du marché.

La transition s’accélère plus significativement vis-à-vis des vieillissants « Froyo » (2.2) et « Eclair » (2.1), qui ne captent plus, à eux deux, que 3,7% du parc en circulation (2,5% pour le premier).

Quoique encore inachevée, cette harmonisation va permettre aux développeurs de réorienter leur réflexion sur une autre fragmentation : celle des tailles et des résolutions d’écran, à mesure que les constructeurs déclinent leur offre entre smartphones et tablettes.

Illustration chez Google, dont la gamme Nexus est vendue en marque blanche de 4 à 10 pouces, mais aussi chez Sony, qui a dernièrement étoffé sa série Xperia, avec notamment un tabphone (ou « phablet »).

Il convient toutefois de noter, en aparté, que le déclin des plus anciennes versions d’Android serait moins fulgurant si le groupe Internet de Mountain View, attaché à refléter l’homogénéité de son écosystème, n’avait pas récemment modifié ses méthodes de calcul.

Les connexions au Play Store constituent toujours l’élément de mesure, mais seules les visites à l’initiative des utilisateurs finaux sont prises en compte : les interactions considérées passives – typiquement, les mises à jour en arrière-plan – sont exclues…

—— A voir aussi ——
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Crédit image : Kirill__M – Shutterstock.com

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