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Gestion de contenu Web : des applications décevantes

Une enquête, réalisée par le cabinet d’études Jupiter Research sur l’approche de la gestion de contenu Web des entreprises, montre que 61 % des entreprises consultées ayant déployé un logiciel pour automatiser l’édition de contenu sur leur site Web sont revenues à des procédures manuelles. Et pour les autres, Jupiter a constaté que, dans bien des cas, moins de 20 % des pages sont prises en charge par le système de gestion de contenu (ou content management system, CMS). Seule une entreprise sur les vingt qui ont été interrogées prévoit de migrer vers un nouveau produit alors que le premier n’a pas apporté le retour sur investissement escompté. Les autres tentent soit d’essayer de tirer un meilleur profit du système dont elles disposent, soit l’abandonnent et développent une solution par elles-mêmes.

Des ventes de logiciel divisées par deuxLe cabinet d’études en conclut que la gestion de contenu Web est un domaine applicatif qui se caractérise par des produits coûteux, complexes à installer et à utiliser au jour le jour. Ils peuvent multiplier par cinq le coût d’exploitation d’un site Web par rapport à une solution humaine, c’est-à-dire un webmestre. Il semble qu’une vision erronée de la gestion de contenu de la part des directions fonctionnelles soit à l’origine des déceptions engendrées par ces applications. Elles les perçoivent comme un moyen quasi magique de s’affranchir des contraintes informatiques. Or il n’en va pas ainsi, ce qui provoque une frustration des deux côtés, fonctionnel et informatique. Conséquence : selon le cabinet d’études, les jours des plates-formes de gestion du contenu Web très haut de gamme et complexes à installer sont comptés. Les entreprises seront de plus en plus amenées à choisir une solution à périmètre fonctionnel plus limité comme les modules proposés par les éditeurs de progiciels de gestion intégrés ou de serveurs d’applications. Car le besoin d’outils de gestion des sites Web est bien là. L’incapacité des éditeurs à satisfaire leurs clients a bien évidemment un impact sur ce marché dont le potentiel avait été évalué par Jupiter à 2,8 milliards de dollars à l’horion 2008. Mais compte tenu de la médiocrité de l’offre, les ventes de nouveaux logiciels ne seront que de 1,3 milliard de dollars, soit moitié moins, ce qui est tout de même dommage.

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