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Google Apps Edition Premium vient titiller Office par le biais du Web

Google affine son positionnement de fournisseur de services professionnels. Cette fois, la presse française a été conviée ce 22 février à une présentation de Google Apps Edition Premium, lancée simultanément dans le monde entier.

En fait, ce lancement revient à Google Entreprise, la branche B2B qui a commencé ses activités en France en septembre 2005 et qui emploie 300 personnes au niveau mondial. Au début, l’activité consistait à proposer un moteur de recherche pour les besoins internes des entreprises.

Cette fois, le nouveau produit est une version professionnelle de Google Apps, le pack gratuit d’applications lancé en août 2006 autour de Gmail (gestionnaire de courriels), Google Agenda, Google Talk (messagerie instantanée et voix sur IP). Un pack qui a déjà séduit 100 000 PME en Edition Standard et nombre d’universités en Edition Education.

Avec Google Apps Edition Premium, le pack s’étoffe d’une version de Gmail pour les appareils mobiles BlackBerry mais surtout d’un traitement de texte et d’un tableur. La démonstration de Matthew Glotzback, directeur monde des produits Google Entreprise, est bluffante. Il suffit d’un navigateur Internet pour bénéficier de logiciels qui ressemblent à des applications installées sur le disque dur : drag’n drop (glisser-déplacer à la souris), travail collaboratif en temps réel sur les mêmes documents avec possibilité de revenir en arrière pour voir qui a porté telle ou telle modification, etc.

Disponible pour 50 dollars par utilisateur et par an, Google Apps Edition Premium se distingue notamment par une capacité de stockage poussée à 10 Go. Des API permettent aux entreprises de faciliter l’intégration des outils au sein de leur système informatique. Enfin, les publicités affichées à l’écran sont désactivées par défaut, mais peuvent être réactivées.

Essilor et Médiamétrie parmi les sociétés « early adopters »

Les fichiers sont stockés sur les serveurs de Google. La société met en avant le fait que chaque utilisateur peut ainsi accéder à ses données depuis n’importe où dans le monde. C’est oublier que nombre de PC notamment dans les lieux publics sont infectés par des chevaux de Troie voleurs de mot de passe. Autre inquiétude : Gmail a connu des pertes de mails récemment.

La société affirme que la sécurité est au centre de ses priorités. On n’est pas à l’abri de virus informatiques spécifiques qui pourraient apparaître pour ses outils, comme cela s’est produit sur le service de mail de Yahoo. Mais la plus grosse inquiétude concerne la confidentialité des données hébergées.

Des sociétés membres du programme « early adopter », qui évaluent la solution, sont venues témoigner. Jean-Marc Personeni, directeur des systèmes d’information de Médiamétrie, structure spécialisée dans les audiences, explique que le test en est à ses débuts mais il veut des garanties en matière de confidentialité des données : « nos chiffres sont rendus publics. Mais ils ne doivent le devenir qu’à un moment précis« . Toute fuite pourrait avoir des conséquences malheureuses, en Bourse par exemple.

Google affine son positionnement de fournisseur de services professionnels. Cette fois, la presse française a été conviée ce 22 février à une présentation de Google Apps Edition Premium, lancée simultanément dans le monde entier.

En fait, ce lancement revient à Google Entreprise, la branche B2B qui a commencé ses activités en France en septembre 2005 et qui emploie 300 personnes au niveau mondial. Au début, l’activité consistait à proposer un moteur de recherche pour les besoins internes des entreprises.

Cette fois, le nouveau produit est une version professionnelle de Google Apps, le pack gratuit d’applications lancé en août 2006 autour de Gmail (gestionnaire de courriels), Google Agenda, Google Talk (messagerie instantanée et voix sur IP). Un pack qui a déjà séduit 100 000 PME en Edition Standard et nombre d’universités en Edition Education.

Avec Google Apps Edition Premium, le pack s’étoffe d’une version de Gmail pour les appareils mobiles BlackBerry mais surtout d’un traitement de texte et d’un tableur. La démonstration de Matthew Glotzback, directeur monde des produits Google Entreprise, est bluffante. Il suffit d’un navigateur Internet pour bénéficier de logiciels qui ressemblent à des applications installées sur le disque dur : drag’n drop (glisser-déplacer à la souris), travail collaboratif en temps réel sur les mêmes documents avec possibilité de revenir en arrière pour voir qui a porté telle ou telle modification, etc.

Disponible pour 50 dollars par utilisateur et par an, Google Apps Edition Premium se distingue notamment par une capacité de stockage poussée à 10 Go. Des API permettent aux entreprises de faciliter l’intégration des outils au sein de leur système informatique. Enfin, les publicités affichées à l’écran sont désactivées par défaut, mais peuvent être réactivées.

Essilor et Médiamétrie parmi les sociétés « early adopters »

Les fichiers sont stockés sur les serveurs de Google. La société met en avant le fait que chaque utilisateur peut ainsi accéder à ses données depuis n’importe où dans le monde. C’est oublier que nombre de PC notamment dans les lieux publics sont infectés par des chevaux de Troie voleurs de mot de passe. Autre inquiétude : Gmail a connu des pertes de mails récemment.

La société affirme que la sécurité est au centre de ses priorités. On n’est pas à l’abri de virus informatiques spécifiques qui pourraient apparaître pour ses outils, comme cela s’est produit sur le service de mail de Yahoo. Mais la plus grosse inquiétude concerne la confidentialité des données hébergées.

Des sociétés membres du programme « early adopter », qui évaluent la solution, sont venues témoigner. Jean-Marc Personeni, directeur des systèmes d’information de Médiamétrie, structure spécialisée dans les audiences, explique que le test en est à ses débuts mais il veut des garanties en matière de confidentialité des données : « nos chiffres sont rendus publics. Mais ils ne doivent le devenir qu’à un moment précis« . Toute fuite pourrait avoir des conséquences malheureuses, en Bourse par exemple.

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