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Google Chrome 25 : reconnaissance vocale et confidentialité

Tout juste sorti de sa phase bêta, le navigateur Web Google Chrome 25 est disponible sous Windows, OS X et Linux.

Pour parer aux risques de la navigation sur Internet, le SSL est désormais activé par défaut dans le moteur de recherche, y compris chez les internautes non connectés à un compte Google.

Le HTTP sécurisé s’allie au protocole SPDY (prononcer « Speedy »), qui accélère l’ouverture de certains sites grâce à des algorithmes de compression doublés d’un système de transmission en multiplex et d’une hiérarchisation des contenus par ordre d’importance.

C’est en 2010 que Google a commencé à généraliser la navigation sécurisée dans son écosystème de services, avec la messagerie Gmail et la suite collaborative Documents. En mai de la même année, le moteur de recherche en a hérité.

Ce souci de confidentialité transparaît également à travers un système de désactivation des extensions indésirables, installées silencieusement par des applications tierces, notamment les antivirus et les outils de communication.

Une donnée d’autant plus importante sur mobile, où les appels incessants à des serveurs distants – pour communiquer sait-on quelles données – peuvent faire monter en flèche les consommations data.

A cet effet, un menu s’affichera désormais systématiquement lorsqu’un module complémentaire tente de se loger en catimini dans le navigateur.

Cette restriction s’appliquera également à tous les éléments installés ainsi au préalable, c’est-à-dire sans solliciter le consentement de l’utilisateur.

Lumière est également faite sur l’interface de programmation Web Speech.

Chrome ouvre grand ses oreilles avec cette API de reconnaissance vocale qui s’appuie sur les serveurs de Google pour interpréter la parole.

Malgré sa mention dans les spécifications du W3C, la synthèse vocale n’est pas encore d’actualité.

Mais les développeurs Web ont pour eux d’autres nouveautés, en tête desquelles un support amélioré du HTML5 et du WebGL.

En outre, 30 failles, dont aucune classée critique, ont été éliminées, note Silicon.fr.

Au baromètre de StatCounter, Chrome est maintenant solidement ancré au sommet du palmarès des butineurs. Sur les 30 derniers jours, ses parts de marché sont les suivantes :

  • 36,9% dans le monde (30,2% pour Internet Explorer et 21,3% pour Firefox)
  • 34,9% en Europe (devant Firefox à 28,6% et Internet Explorer à 24%)
  • 32,8% en France (Firefox en est à 28,6% ; Internet Explorer, à 26,5%)

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous bien les navigateurs Web ?

Crédit image : Pushkarevskyy Bogdan – Shutterstock.com
Crédit logo : Google

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