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Google Chrome roi des failles de sécurité

Un étude trimestrielle de Trend Micro révèle une recrudescence des failles de sécurité dans les produits Google. Récent acquéreur de la plate-forme Java, Oracle suit le mouvement. A contrario, les solutions signées Microsoft sont moins touchées par ces vulnérabilités.

Sans réelle prise à contrepied des observateurs, les analyses estivales de l’éditeur nippon aboutissent toutefois à une conclusion sans appel : avec 990 contrariétés nuisibles à la confidentialité de l’utilisateur ou à l’intégrité logicielle, le trimestre tout juste écoulé fait la part belle à l’insécurité.

A titre comparatif, le printemps s’était soldé sur un cumul de 911 failles, dont 65 attribuées au seul Google, qui en accusait donc une part non négligeable.

Après un été marqué par l’accélération du cycle de mise à jour du navigateur Chrome, ce chiffre est en hausse de 25%, à 82 vulnérabilités répertoriées.

En parallèle, Oracle s’engage sur la même voie (de 50 à 63 failles), quand Microsoft panse ses blessures, en résorbant plus d’un tiers pour n’en compter plus que 58.

Reste que Trend Micro émet un bémol à prendre en considération : la plupart des failles détectées dans l’écosystème logiciel de Google émanent du seul butineur Chrome.

De surcroît, elles sont mineures, essentiellement dues à la démocratisation de celui qui a ravi à Firefox la deuxième place sur son marché.

« Une telle cadence de mise à jour fait que le temps est nécessairement limité pour procéder à des tests préalables au déploiement« , évoque ainsi Trend Micro.

Mais au prix de ces quelques désagréments, il n’est plus qu’une question de patience pour ces navigateurs alternatifs, qui gagnent inlassablement du terrain sur Internet Explorer, dont la dixième version majeure, intégrée à Windows 8, laisse toutefois dans l’expectative d’une révolution.

Dans l’ombre des machines de bureau, les plates-formes mobiles se font progressivement les amies des menaces virales, notamment sur Android.

En cause : la prolifération de parcs applicatifs non-officiels, hébergeurs de centaines de programmes malveillants dont le spectre d’action inclut l’enregistrement d’appels, l’interception de messages, le vol d’identifiants, voire les communications vers des numéros surtaxés.

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