Google Hangouts devient auxiliaire à distance

Introduite en 2010 avec l’objectif d’exécuter des applications Windows au sein du navigateur Internet Chrome, la fonction Remote Desktop de Google s’exporte et gagne en visibilité, intégrée dans l’outil de chat Hangouts.

Sur le principe même du bureau distant, elle permet de prendre la main sur des postes tiers, à des fins d’assistance, de télémaintenance ou encore de télédistribution logicielle.

Skype dispose d’une fonctionnalité similaire, assimilée à du partage de bureaux. Les autres références en la matière se nomment GoToMyPC, Join.me, LogMeIn ou encore TeamViewer.

Pour différencier son offre, Google mise sur la flexibilité du modèle SaaS (Software as a Service) : la solution est délivrée en tant que service hébergé, ce qui dispense les utilisateurs d’installer sur leurs machines un client logiciel dédié.

Remote Desktop se greffe au socle « natif » de Hangouts, dont les vidéo-bulles accessibles depuis Google+ et Gmail permettent d’organiser des réunions en ligne jusqu’à 10 utilisateurs, en visio ou voix sur IP, pour des présentations, des formations, des projets collaboratifs…

Le monde de l’entreprise n’est toutefois visé que dans une moindre mesure : pas de sessions simultanées, d’intégration en tant que Service Système, de partage de listes de PC, de console d’administration centralisée, etc.

En revanche, toutes les connexions, chiffrées sur UDP ou TCP, s’effectuent en AES-256 (Advanced Encryption Standard). Hangouts dispose en outre de nombreux connecteurs (messagerie électronique, cloud, vidéo en ligne) qui fluidifient les processus collaboratifs.

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