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Google Musique débarque en France sans fausse note

C’était acté. Sans fausse note, Google Music (Google Musique dans son appellation francisée) est arrivé en Europe ce 13 novembre.

Au même titre que l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni, la France a accès à ce service qui permet de stocker de la musique en ligne et de la diffuser via le Web ou sur mobile.

Jusqu’alors restreinte aux Etats-Unis, la plate-forme a officiellement réuni quelque 4 millions d’adeptes en un peu plus d’un an.

De nombreux internautes basés hors du continent américain se sont toutefois donné le mot de longue date, établissant des systèmes de proxys pour ouvrir un compte par avance.

Google confirme là l’importance accordée aux contenus et plus particulièrement au divertissement numérique, dans la lignée du décodeur Google TV, commercialisé depuis la fin septembre.

Cette stratégie de conquête du grand public implique, en parallèle, l’éclosion d’une offre hardware, avec en l’occurrence le lancement commercial de la tablette Nexus 10 et du smartphone Nexus 4, fers de lance de l’offre mobile pour les fêtes de fin d’année.

Le groupe Internet de Mountain View s’immisce sur un marché français qu’Amazon a investi à la mi-septembre, avec le Cloud Player. Apple a pris ses marques depuis belle lurette, avec iTunes Match.

Similaires à bien des égards, tous ces services permettent, dans leurs grandes lignes, d’héberger en ligne une bibliothèque musicale, de la diffuser par Internet (via un navigateur) et de la synchroniser avec des applicatifs mobiles.

Le client Android est compatible avec la version 2.2 « Frozen Yogurt » et toutes les déclinaisons ultérieures. Les utilisateurs d’iOS devront se rabattre sur une application Web. Un gestionnaire est disponible sur Windows, Mac et Linux.

La résultante est proche de ce qu’a laissé entrevoir la version bêta : jusqu’à 20 000 chansons téléversées gratuitement vers un espace personnel en ligne (contre 250 avec Amazon Cloud Player), jusqu’à 10 terminaux associables à un même compte et un support limité des DRM.

Tous les fichiers FLAC (sans perte de qualité), Ogg Vorbis et .aac (Apple Audio Codec) sont automatiquement convertis au format MP3, à 320 kbit/s. Leur taille maximale semble ne pas pouvoir dépasser les 100 Mo.

Que l’on compte ou non acheter des titres sur la boutique annexe, il est nécessaire d’enregistrer certaines données personnelles : nom, adresse, mais aussi un numéro de carte bancaire qui servira à ouvrir un compte Google Wallet. Une contrainte qui en rebutera certains.

Crédit photo : instruct9r – Shutterstock.com

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