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Google passe à la vitesse supérieure pour « accélérer le Web »

L’initiative Global Internet Speedup réunit des acteurs comme Google, VeriSign, OpenDNS et plusieurs spécialistes réseaux pour accélérer la distribution de contenus (content delivery networks ou CDN) comme BitGravity, CDNetworks, Cloudflare, Comodo et Edgecast.

En France, elle est soutenue par Cedexis, un fournisseur de solutions WPO (Web Performance Optimization) que l’on qualifie « d’aiguilleur du Net« .

Ce projet d’accélérer le débit de l’Internet passe par le Domain Name System (DNS), une pièce essentielle dans le routage du World Wide Web qui a vocation à établir une correspondance entre une adresse IP et un nom de domaine.

C’est à travers les serveurs DNS et les caches CDN que les internautes accèdent plus facilement et plus rapidement aux contenus du Web.

Sans ses relais de proximité, le chargement des pages Web est plus long et les performances Internet s’affaiblissent.

Plusieurs fois par jour, les internautes du monde entier viennent consulter le Web, en multipliant les requêtes DNS pour accéder à une plate-forme de streaming vidéo, à un réseau social ou à une plate-forme de jeux massivement multi-joueurs.

De quoi mettre à l’épreuve le process de rendu des pages Web. Les internautes doivent parfois prendre leur mal en patience.

C’est ici que l’initiative Global Internet Speedup intervient. Elle veut pousser les CDN à prendre la bonne décision en matière de routage de données.

Comment effectuer cette démarche en bonne intelligence ? En exploitant davantage la localisation géographique de l’utilisateur plutôt que celle du système DNS de Google ou d’OpenDNS.

Ainsi, les utilisateurs se connectant à des services Internet ou accédant à des contenus accessibles via CDN à travers OpenDNS ou le DNS public de Google seront automatiquement dirigés vers les CDN les plus proches ou les optimisés.

GigaOm prend cet exemple : « Un internaute d’Austin dans le Texas qui tape sur son clavier une URL pour consulter une vidéo YouTube partagera une partie de son adresse IP comme une partie de la requête DNS. Ainsi, le serveur DNS pourra orienter la requête vers un data center de Google de Dallas, plutôt que d’aller en cherche un en Irlande. »

(Lire la fin de l’article page 2)

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