Le Dock c’est, au risque de faire grimacer les tenants de Windows et de déplaire aux aficionados du Mac, la barre des tâches du système d’exploitation de Microsoft, revue et corrigée à la sauce Apple… Et ça fait du bien, même si quelques grincheux veulent déjà sa tête (voir édition du 6 février 2001) ! Clarté des icônes, accessibilité aisée des documents, le Dock dispose, de plus, de possibilités de réglages permettant de le faire disparaître pour réapparaître à l’approche du curseur. Sans parler des effets : sautillement ou non des applications qui se lancent, leur apparition en zoom avant et disparition en zoom arrière, la possibilité de redimensionner le Dock en attrapant la barre séparant les applications des autres documents… Ajoutez à cela les films qui continuent de jouer, les dossiers qui peuvent y être glissés pour accéder plus rapidement, par visualisation du contenu, à un document. Attendez, ce n’est pas fini : il est possible d’ajouter des docklings, des raccourcis vers des fonctions complémentaires. Apple en fournit trois : la possibilité de modifier la résolution de l’écran, de visualiser le niveau de batterie et d’utiliser Airport (activer, se connecter à un réseau, ouvrir une connexion à Internet, créer un réseau d’ordinateur à ordinateur…).
Le Dock devient mobile
Bon, mais pour une utilisation ad hoc, ne faudrait-il pas pouvoir placer l’engin où bon vous semble ? Qu’à cela ne tienne, nous sommes dans Unix, il suffit d’ouvrir le terminal et d’aller « bidouiller » dans le moteur ! Hé oui? Mais c’est comme la voiture : peut-être avez-vous peur de changer une bougie ou de déconnecter le radiateur ! Ou même sans doute n’avez-vous pas de temps de vous y consacrer ! Heureusement, MacAddict a été contacté par Austin Shoemaker. Ce dernier a créé une application au nom très marin : Docking Maneuvers (manoeuvres d’amarrage !). Celle-ci permet de placer le Dock à gauche, à droite ou au centre de n’importe quel côté de l’écran ! Beaucoup plus productif ! Pour ce faire, pas de problème : il suffit d’installer le logiciel, puis d’enfoncer la touche Contrôle tout en cliquant sur la barre de séparation du Dock. Reste un problème : il faut recommencer la manoeuvre à chaque fois qu’on allume la machine. Dommage, et impossible de réaliser un script, les commandes ne sont pas pilotables…
Un peu plus ardu pour les néophytes, la création de son propre dockling, c’est-à-dire d’une icône animée dans le Dock. Brian Webster propose une explication des plus succinctes sur le site de Stepwise, mais pour ceux qui ne savent pas quoi faire du CD Mac OS X Tools fourni avec le nouveau système, peut-être est-ce le moment de s’attaquer à un peu de programmation. Et il y a de quoi faire en matière de
docklings : de la visualisation de la progression d’une communication téléphonique à la modification des économiseurs d’écran en passant par l’activation ou la désactivation de la reconnaissance vocale… Le Dock, chargé de ses docklings, est donc bien le mulet de Mac OS X, et permet nombre d’intéressantes extravagances. A vous d’entamer la manoeuvre…
Pour en savoir plus :
* Docking Maneuvers (en anglais)
* Apprendre le dockling sur le site de Stepwise (en anglais)
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