Aux Etats-Unis, un lot de 1023 brevets américains, jusqu’ici détenu par IBM, passe dans les mains de Google.
La liste en est disponible sur le site de l’United States Patent and Trademark Office (équivalent INPI en France), qui précise également que la demande de transfert date du 17 août.
Selon Bloomberg, cette collection hétéroclite regroupe par exemple un « système de vérification des signatures de documents« , un brevet sur « une puce unique multi-processeur partageant une unité d’exécution » ou le plus exotique « structure de confinement du plasma à haute conductivité« .
C’est aussi la deuxième salve d’achats auprès d’IBM. Google lui avait déjà acheté 1030 brevets en juillet dernier.
Il semble que Google, qui avait pendant longtemps négligé de constituer un véritable portefeuille de propriétés intellectuelles et qui dénonçait même le système des brevets américains, ait finalement adopté une attitude « la quantité plutôt que la qualité« .
Il a ainsi tenté de racheter les 6000 brevets du défunt Nortel, sans grand succès. Et il a finalement du payer 12,5 milliards de dollars pour s’emparer de Motorola et de ses 17 000 brevets et 7000 demandes de brevets.
Pourquoi cette boulimie de brevets ? Google considère que c’est un atout non négligeable pour défendre son OS mobile Android, attaqué en justice par Apple, Microsoft ou encore Oracle.
La contre-attaque a d’ailleurs été lancée, Google ayant vendu 9 brevets à HTC fin août.
Le fabricant taïwanais, partisan d’Android, s’est empressé de mettre en avant cette nouvelle propriété intellectuelle dans un procès qui l’oppose à Apple.
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