« Hacker-Croll » : un petit tour chez Rentabiliweb et puis s’en va

« Hacker-Croll » alias François Cousteix n’est pas resté longtemps chez Rentabiliweb.

Un peu moins d’un mois. Pourtant, la collaboration commençait plutôt bien entre la société spécialisée dans « les solutions de monétisation des contenus » et le jeune pirate français qui avait acquis une certaine notoriété en s’introduisant dans le système d’administration de Twitter.

Pour cette intrusion, le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a condamné fin juin « Hacker-Croll » à une peine de cinq mois de prison avec sursis.

La justice est clémente et une opportunité de job s’offre aussitôt à lui. Rentabiliweb, la société présidée par l’atypique Jean-Baptiste Descroix-Vernier, propose à François Cousteix un poste « mi-community manager, mi-responsable de veille stratégique » (animation sur les réseaux sociaux, surveillance des réseaux, de marque et d’image).

D’emblée, c’est un contrat en CDI qu’on lui propose avec possibilité de démarrer en télétravail. Du coup, la thèse du simple « coup de pub » de Rentabiliweb, suggérée par Zataz, a du mal à tenir.

Pour preuve, cet encouragement reçu par mail en provenance de Jean-Baptiste Descroix-Vernier avant le recrutement de François Cousteix : « Je pense que cet emploi vous correspond. Votre mission sera d’être connecté sur Internet, de fréquenter les réseaux que vous aimez, bref, nous allons utiliser ensemble votre passion pour la transformer en une réelle compétence professionnelle (…) Si vous bossez correctement, et que vous vous plaisez dans cette fonction, le Groupe Rentabiliweb saura vous offrir une vraie carrière et un vrai avenir sans tribunaux. » Proposition de salaire pour démarrer : 1250 euros net par mois. Sur le papier, c’est assez motivant pour un premier job, non ?

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