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Hungry Up lève 600 000 euros : un tour de table avec les restaurateurs

[mis à jour le 12 octobre 2016 à 18 h 14]

Nouvelle levée de fonds dans la tribu TheFamily, du nom de cette structure d’accompagnement de jeunes pousses basée à Paris.

Après Trusk (coursiers à la demande ; 500 000 euros en avril), Nestor (livraison de repas par coursiers ; 900 000 euros en mai) ou encore StarOfService (marketplace de services professionnels ; 10 millions d’euros en septembre), Hungry Up s’ajoute à la liste.

L’opération – première du genre pour la start-up fondée il y a un an – se monte à 600 000 euros. Elle est réalisée pour partie en quasi-fonds propres, à travers un accompagnement de Bpifrance sur le volet R&D.

TheFamily participe également à ce tour d’amorçage, au même titre que le Réseau Entreprendre, qui fédère des associations locales de chefs d’entreprises.

Yannick Namia est aussi de la partie. Lui qui fut un temps DG de Hungry Up a pris du recul sur l’opérationnel pour se concentrer sur sa société Ma Clientèle, éditrice d’un outil de récolte de la satisfaction client.

Pour autant, « les relations restent saines », selon Maxime Trouche.

Cet ancien d’Areva et de PwC France, CEO et cofondateur de Darlingbox (coffrets pour les couples), préside Hungry Up, qu’il a immatriculée le 13 octobre 2015 et récemment accompagnée dans son déménagement de Lyon vers la ville voisine de La Tour-de-Salvagny.

Du Tinder dans la forme

Avec cet apport d’argent frais, la start-up, qui a lancé ses activités à Paris, compte d’abord accélérer sur la partie techno. En ligne de mire, la fin de la phase bêta pour son application mobile lancée début juin sur iOS, puis à la mi-juillet sur Android et qui permet de commander des plats dans des restaurants situés à proximité.

Hungry Up a opté pour un fonctionnement « à la Tinder », avec un système de « zapping géolocalisé » : l’utilisateur fait défiler les photos des plats proposés par les établissements partenaires jusqu’à ce que l’un d’entre eux lui plaise.

À partir de là, il réserve une table et règle (par CB), en partageant éventuellement la note avec les autres convives.

L’aspect CRM

Au-delà du « zapping géolocalisé », c’est bien la possibilité de précommander des plats (disponible d’ici à fin octobre, au même titre que le prépaiement) qui doit différencier Hungry Up, à en croire Maxime Trouche, qui en réfère aux retours des quelque 5 000 utilisateurs.

Pour les restaurateurs, ce dispositif de réservation permettrait de gagner de 10 à 16 minutes par couvert… mais aussi « d’augmenter de 15 % les ventes de boissons ».

L’expérience digitale du client se poursuit effectivement au-delà de la précommande : il peut, entre autres, demander des suppléments pendant le repas et laisser éventuellement un « pourboire digital ».

La promesse de Hungry Up pour les professionnels s’exprime aussi en termes de connaissance client. Le tout à partir de 49 euros par mois.

« Plus de 300 restaurants »* ont adopté l’offre à Paris et à Lyon. Pour ce qui est des prochaines villes sur la feuille de route, Maxime Trouche se contente d’affirmer être « allé sur le terrain » et avoir constaté que « la dynamique est très différente selon les régions ».

En l’état, on parle donc plutôt de « renforcer la notoriété auprès du grand public », tout en agrandissant une équipe qui compte aujourd’hui une demi-douzaine de collaborateurs. Parmi les postes actuellement recherchés, un responsable marketing et un développeur JavaScript back-end.

* Plusieurs restaurateurs avec lesquels la start-up travaille accompagnent l’aventure en tant qu’investisseurs.

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