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IBM présente ses nouveaux monstres de calcul

IBM, dont les initiales rappelons-le signifient International Business Machines, vient de présenter deux produits qui le ramènent vers son domaine de prédilection, les gros calculateurs. Tout d’abord IBM va équiper le Centre Académique des Supercalculateurs à Helsinki en Finlande avec un système RS/6000 SP qui devrait être, au moment de sa mise en service en octobre prochain, le plus puissant d’Europe. 150 fois plus rapide que Deep Blue, la machine qui avait battu Garry Kasparov il y a trois ans, il ne devrait même pas, ce coup-ci, être confronté à un maître d’échec, tant sa puissance dépasse l’entendement et les possibilités humaines. Lorsqu’il sera totalement opérationnel à l’horizon 2002, ce supercalculateur sera capable de réaliser un billion d’opérations en virgule flottante à la seconde, soit 1012 opérations par seconde, c’est-à-dire un tera-flop. A titre de comparaison, un processeur G4 de l’alliance IBM/Motorola a été déclaré supercalculateur car il atteint le gigaflop… c’est-à-dire 1000 fois moins. Avec plusieurs centaines de processeurs Power 4 en clusters (512 au maximum), il sera utilisé pour la recherche scientifique, l’étude météorologique à moyen terme et sera aussi loué à des entreprises ayant temporairement de gros besoins de calcul.

D’autre part, IBM commercialise une nouvelle gamme de serveurs, les Numa-Q 2000 pouvant embarquer jusqu’à 64 processeurs Intel Pentium III Xeon. Annoncé comme le serveur sur base Intel le plus puissant du monde, ce produit destiné aux grandes entreprises gère les processeurs par grappe de quatre. Ainsi, on peut augmenter la capacité de la machine, sans avoir besoin de la redémarrer, simplement en rajoutant des blocs de processeurs ou de mémoires. A l’intérieur de la machine, on trouve de base quatre processeurs Intel Pentium III Xeon cadencés à 700 MHz pour un prix de 69 000 dollars HT (près de 500 000 francs HT). Par la suite, on pourra faire évoluer le Numa avec des blocs mémoires et processeurs dont les prix n’ont pas été encore communiqués par IBM. Bien sûr, ces nouveaux serveurs sont parfaitement compatibles avec les installations comportant d’anciennes références IBM des gammes Numa précédentes. Enfin, ils tournent sous les systèmes Unix, Windows 2000 et Linux.

Toujours dans le domaine des serveurs, mais cette fois beaucoup plus modestes, IBM a aussi présenté le dernier né de ses Netfiny, le 3500 M20. Ce serveur bi-processeur est équipé de deux Pentium III cadencés à 800 Mhz sur un FSB (Front Side Bus, bus d’échange de données entre processeur et mémoire) à 133 MHz. Doté d’une interface Ultra SCSI 160, ce serveur s’adresse aux PME-PMI désirant s’afficher sur le Web ou avoir des bases de données centralisés partageables sur plusieurs petits postes. Disponible dés aujourd’hui, le Netfinity 3500 M20 sera vendu de 15 950 à 24 600 francs HT, suivant les options choisies.

Pour en savoir plus : IBM

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