Iconia Tab A500 : on a testé la tablette d’Acer sous toutes ses coutures

Image, son et vidéo : dans multimédia, il y a « multi »

On relève des performances sonores dans la moyenne.

Haut-parleurs ou casque, la source de restitution importe peu pour ce qui est de la qualité du rendu. Le son est clair, ample, pour ne pas dire cristallin.

Presque trop plat, notamment à l’oreille des audiophiles, il exclut les effets avancés de spatialisation ou de réverberation. Les basses semblent prévaloir sur les aiguës, inexorablement étouffées.

Par l’intermédiaire du port jack 3,5mm, l’appareil délivre un signal de niveau Line. Relié à un système audio de salon (de type amplificateur), il s’en tire honorablement.

A charge pour l’utilisateur d’encoder correctement ses fichiers. Les Quatre Saisons de Vivaldi en 128 Kbit/s sonnent comme une infâme bouillie musicale, une insulte aux nerfs auditifs. Au MP3, on préférera l’OGG, libre de droits.

La compatibilité est également assurée avec l’audio au format WAV.

En branchant un casque de bonne qualité, on obtient une restitution tout à fait correcte, mais dont l’enveloppe manque cruellement de profondeur.

Bon point, l’absence de ce soufflement caractéristique dont souffrent de nombreuses tablettes concurrentes.

Les quelques effets proposés par le module Dolby raviront les amateurs de bidouillage sonore. On pourra néanmoins s’en dispenser sans dommage.

Restera à proscrire les formats de fichiers exotiques : le lecteur d’Android ne dispose pas des codes nécessaires à leur prise en charge. Ainsi, impossible de lui faire ingérer un bon vieux FLAC de Michael Jackson.

Clone du célèbre Shazam, MusicA remplit la même fonction de reconnaissance des titres qui lui sont joués. Pratique lorsqu’on entend un air familier sans se rappeler ni l’intitulé, ni les paroles.

Associé à un casque Bluetooth, le logiciel rendra une fière chandelle aux mélomanes oublieux. Eh oui, la technologie AD2P est implémentée dans l’Iconia Tab A500 !

Quant au microphone, que l’on a toutes les peines du monde à discerner, il offre une qualité d’enregistrement plus que respectable. Non réglable en sensibilité, il minimise toutefois les bruits extérieurs pour se concentrer sur les environs immédiats de la tablette.

Parfait pour des conversations claires, sans les craquellements auxquels nous ont habitué la plupart des tablettes Android.

Revers de la médaille, les données sont sauvegardées au format .AMR, inconnu au bataillon. Une conversion est nécessaire pour en faire des fichiers universels.

(Lire la suite du test page 10)