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Impression 3D : Groupe Gorgé vise la Bourse avec son pôle Prodways

Groupe Gorgé parie sur l’envol du marché de l’impression 3D et compte introduire en Bourse son pôle dédié Prodways.

Ce financement par les marchés financiers pourrait être enclenché courant 2017 sur Euronext Paris. Mais le groupe industriel aux activités variées (systèmes Intelligents de Sûreté, protection des installations à risques, robotique…) se garde un droit de réserve en fonction des « conditions de marché ».

Cette IPO se traduirait par une augmentation de capital qui permettrait d’assurer le développement de Prodways, acquis à la mi-2013. Tout en restant « actionnaire de référence et de long terme ».

Sous le prisme des résultats financiers, le décollage est palpable. Le chiffre d’affaires de Prodways est passé de 100 000 euros en 2013 à 25 millions d’euros en 2016 (dont la presque 60% du CA réalisé à l’international).

Le seuil de rentabilité (au niveau EBITDA avec toutes les précautions à prendre avec cet indicateur) est fixé à l’horizon du quatrième trimestre 2017.

La branche impression 3D, qui dispose maintenant d’un effectif de presque 250 personnes, se concentre sur le marché BtoB avec les machines, les matières, les pièces et les services.

En juin 2015, Prodways, avait levé 25 millions d’euros : 10 millions en provenance du groupe Fimalac et 15 millions d’euros par le biais de sa maison mère Groupe Gorgé.

Impression 3D : l’industrie hisse le marché vers le haut

Selon les dernières prévisions d’IDC (janvier 2017), le marché mondial de l’impression 3D (matériel et logiciel) pourrait peser 28,9 milliards de dollars à l’horizon 2020. Bonne nouvelle pour Groupe Gorgé : ce sont les applications industrielles qui tirent le marché.

Et les déclinaisons sont multiples. Prenons l’exemple récent de Ford : pour concevoir des voitures, le constructeur automobile américain expérimente la fabrication de grandes pièces avec des imprimantes 3D du concurrent Stratasys.

Prodways a son mot à dire sur le sujet. Dans un récent communiqué présenté sous forme d’interview sur le site Internet de la société, le CEO Alban D’Halluin évoquait le potentiel que permet l’impression 3D.

« Nous cassons les codes de la fabrication et nous promettons de nouvelles perspectives, notamment dans l’automobile où nos imprimantes de frittage laser haute température couplées à la poudre PA6 de BASF permettent de fabriquer des pièces avec une excellente stabilité à la distorsion thermique, parfaitement adaptées pour les parties chaudes moteur pour le secteur de la Formule 1 ou pour les petites séries automobile ».

D’autres domaines sont concernés par cette révolution de l’impression 3D : injection plastique, soufflage, bijouterie, podologie…

En l’état actuel, Prodways affiche 452 000 pièces 3D par an fabriquées son centre de production.

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