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Instapaper épinglé par Pinterest

Instapaper, une app permettant d’enregistrer et de stocker des articles en vue d’une lecture ultérieure hors ligne, passe chez Pinterest. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué. Mais il est d’ores et déjà prévu que l’équipe d’Instapaper, jusqu’ici installée dans les locaux du start-up studio Betaworks à New York, déménage au siège social de Pinterest à San Francisco.

Le réseau social, qui permet de partager ses centres d’intérêt via des albums de photos via un système d’épingle, cherche à améliorer son outil de recherche d’images. Dans cette optique, Pinterest avait déjà mis la main sur l’équipe de Math Camp (à qui l’on doit les apps Highlight et Roll and Shorts), à travers un rapprochement de type « acqui-hire » (rachat d’une start-up en vue d’une appropriation des talents IT).

Un billet de blog nous donne un aperçu du futur rôle au sein de Pinterest : « Instapaper fournit une source attractive pour le contenu d’actualité et nous sommes ravis de porter notre expérience à des produits de découverte de Pinterest. Nous allons également expérimenter avec l’aide de notre technologie d’analyse pour certains types d’épingles enrichies [les Rich Pins contiennent des informations supplémentaires directement dans l’épingle]. »

Fin 2013, Pinterest avait creusé le sillon de la monétisation avec les Promoted Pins (des épingles premium pour toucher une audience plus large) et les Rich Pins (plus denses en infos, elles favorisent la promotion de produits).

Créé en 2007 par Marco Arment, co-fondateur de Tumblr, Instapaper s’est engagé dans le créneau des services dits « Read it later » (une sauvegarde d’articles du Web pour une lecture ultérieure avec synchronisation sur tous les appareils où l’application est installée). Elle a dû ensuite composer avec la concurrence d’apps comme Pocket, Readability, Flipboard ainsi qu’Evernote dans une certaine mesure.

En 2013, Betaworks a repris l’exploitation d’Instapaper en dotant l’app de nouvelles fonctionnalités pour améliorer l’expérience utilisateur. Le service passait également d’un mode payant à un modèle freemium (base gratuite et version premium pour 30 dollars par an).

Si l’exploitation de l’app Instapaper est maintenue, ce n’est pas le cas pour Instaparser, l’API qui permet aux développeurs d’extraire du contenu d’articles de pages Web. Instapaper interrompt la procédure d’inscription, ainsi que la facturation pour les clients existants. L’extinction d’Instaparser est programmée pour le 1er novembre prochain.

(Crédit photo : @Pinterest)

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