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Intel présente trois processeurs destinés aux appareils embarqués

Intel élargit sa gamme de processeurs à destination du marché de « l’embarqué ». Les Pentium M 760, Celeron M 370 et Celeron M Ultra Low Voltage (ULV) 373 devraient donc prochainement se retrouver dans des infrastructures de communication, des boîtiers industriels, des PC monobloc, voire des ordinateurs installés dans des voitures, de luxe a priori, comme la série M chez BMW. Ils sont accompagnés du chipset 915GM Express qui comporte, notamment, un moteur graphique performant. Lequel permet de se passer de puce graphique, ce qui n’était pas le cas avec la précédente génération de produits pour l’embarqué, et réduit d’autant les coûts de production. Intel proposera le mois prochain un kit de développement basé sur le nouveau chipset. Lequel, rappelons-le, supporte notamment le PCI Express et l’affichage pour la télévision haute définition. Une avancée notable en terme de fonctionnalités pour les appareils embarqués.

La faible consommation des puces et la modularité des composants sont les atouts principalement mis en avant par le constructeur pour adresser le marché des produits embarqués. Aucune caractéristique technique ne différencie cependant ces processeurs des modèles destinés aux ordinateurs portables et sortis au printemps 2004. Cadencé à 2 GHz, le Pentium M 760 offre 2 Mo de cache de niveau 2 (L2) pour un bus frontal à 533 MHz. Le Celeron M 370 tourne à 1,5 GHz pour un cache L2 de 1 Mo et 400 MHz de bus système. Et le Celeron M ULV 373 limite sa fréquence d’horloge à 1 GHz pour 512 Ko de cache L2 et 400 MHz de bus frontal. Les trois puces sont gravées en 90 nanomètres.

Aucune différence technique

Les différences se situent au niveau de la maintenance. Le monde de l’embarqué exige des durées de cycle de vie beaucoup plus longues. « Alors que les fins de vie sont annoncées 18 mois avant la mort programmé d’un produit pour le marché des PC, il est de 3 à 4 ans pour les industries de l’embarqué », confirme-t-on du côté d’Intel. De plus, les commandes ne s’effectuent pas par lots de 1 000 minimum comme pour les constructeurs d’ordinateurs mais par 10 000 pour les processeurs et 25 000 pour le chipset. Du coup, Intel se doit de s’assurer qu’il sera en mesure de soutenir la production et le programme de maintenance avant de définir les produits destinés aux marchés de l’embarqué. D’où ce décalage de plusieurs mois entre la sortie des puces pour le monde de l’informatique et les annonces pour les marchés de l’embarqué malgré la similarité totale des produits.

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