Pour gérer vos consentements :
Categories: Mobilité

Intel : Thunderbolt prend ses aises sur Ivy Bridge

Orchestré sous l’impulsion d’Intel et son architecture Ivy Bridge, l’avènement de l’interface Thunderbolt sur les PC n’est plus qu’une question de semaines.

Se profile une cohabitation avec l’USB 3.0, qui conserve néanmoins, pour l’heure, l’avantage à bien égards.

Ainsi s’énoncent les conclusions des quelques tests qu’AnandTech a menés en avant-première sur une carte mère de nouvelle génération, en l’occurrence la Z77A-GD80 de MSI, munie du chipset Z77 et son contrôleur dédié.

Stabilité et performances sont certes au rendez-vous, mais il persiste nombre d’incohérences qui requerront un effort généralisé de la part de toutes les parties prenantes.

A charge pour Microsoft de procéder aux ajustements logiciels de circonstance dans son écosystème Windows. Il incombera aux principaux constructeurs (ASRock, Asustek et Gigabyte Technology) de s’aligner sur les exigences d’Intel.

Telle que conçue et implémentée de longue date sur les ordinateurs Apple, la technologie Thunderbolt accélère les débits montant et descendant sur le principe de la fibre symétrique.A 10 Gbit/s théoriques par connecteur.

Elle minimise par ailleurs les temps de réponse et supporte simultanément les normes PCI-Express et DisplayPort pour permettre le transfert de données et de flux vidéo sur deux canaux différenciés, combinés en une interface polyvalente.

En vertu du conducteur actuellement en vigueur (le cuivre), chaque contrôleur Thunderbolt offre une bande passante de 20 Gbits/s, répartie entre l’ensemble des dispositifs reliés à une chaîne qui peut comporter jusqu’à 7 périphériques.

AnandTech en a tiré parti à hauteur de 14 Gbits/s : la moitié pour un écran en résolution 2560 x 1440 à 32 bits (16 millions de couleurs), rafraîchi à 60 Hz ; l’autre moitié pour des disques durs externes optimisés en NTFS, et qui atteignent en moyenne les 7 Gbits/s, soit près de 50 Go par minute.

Une anicroche toutefois, et pas des moindres : Windows 7 ne tolère pas encore le branchement à chaud (plug & play).

Pour être utilisable, un périphérique Thunderbolt doit obligatoirement être mis en fonction avant l’initialisation du système, sous peine de devoir redémarrer.

L’explication tient à une gestion erronée du bus : la recherche d’éventuels dispositifs connectés ne s’effectue qu’au chargement de l’OS. Une mise à jour des pilotes devrait corriger cette aberration.

Et laisser grande ouverte la voie aux constructeurs, dont certains ont joué les avant-gardistes, tel LaCie et son 2Big, dévoilé à l’occasion du CES.

Western Digital a fait de même au mois dernier, déclinant sa gamme MyBook Live Duo à la sauce Thunderbolt.

La démonstration vidéo d’AnandTech :

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

2 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

1 mois ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago