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iOS 6.1 boude toujours la 4G française

Au rendez-vous d’iOS 6.1, la France figure parmi les laissés-pour-compte de la 4G.

Sulfureux dossier que cette prise en charge des réseaux LTE.

La nouvelle version de l’OS mobile qu’Apple conçoit pour ses smartphones, tablettes et baladeurs multimédias étend certes à 36 opérateurs supplémentaires la compatibilité de l’iPhone 5 (23 pour l’iPad de 4^e génération).

Mais les fréquences en vigueur dans l’Hexagone (800 MHz et 2,6 GHz) ne sont toujours pas supportées.

La firme de Cupertino préfère mettre l’accent sur une autre avancée notable, en l’occurrence les nombreuses améliorations apportées à l’outil de cartographie Plans, jusqu’alors miné par des incohérences dont plus d’un consommateur s’est ri.

Avec cette première mise à jour majeure depuis le septembre dernier (5 versions bêta se sont succédé entretemps), « la marque à la Pomme » a également synthétisé ses travaux sur le chantier de la sécurité.

Ses équipes ont résorbé plusieurs failles critiques, notamment dans la délivrance des certificats Apple ID, frappée par une vulnérabilité qui permettait de contourner le système d’authentification du module Identity Services.

Un autre patch remédie à une vulnérabilité décelée dans le micrologiciel de certaines puces Wi-Fi délivrées par Broadcom. Un tiers connecté sur le même réseau peut exploiter cette brèche pour désactiver la connexion sur le terminal de sa victime.

Le moteur de rendu Webkit et le jeu de composants Unicode ont eux aussi droit à leurs correctifs destinés à prévenir les attaques de type cross-site scripting et l’injection de code arbitraire via des pages malveillantes.

Comme le note Silicon.fr, iOS 6.1 est compatible avec l’iPhone 5, l’iPhone 4S, l’iPhone 4, l’iPhone 3GS, l’iPad (3^e et 4^e générations), l’iPad mini, l’iPad 2 et l’iPod touch (4^e et 5^e générations).

Enfin, le « jailbreak untethered » (débridage permanent) fonctionne toujours, en dépit de cette mise à niveau. Le groupement de hackers evad3rs l’a confirmé, sous l’impulsion de Planetbeing et Pod2g, deux de ses éminents contributeurs.