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Java Gmail pour mobile, Document et Tableur…c’est nouveau chez Google France

Alors que les TechDays de Microsoft se terminent aujourd’hui, mercredi 7 février 2007, Google France a convoqué la presse pour annoncer… des mises à jour de ses services, principalement. Un pur hasard du calendrier, probablement. La seule véritable nouveauté est le lancement de Java Gmail pour mobile en français. Gmail est le service de messagerie de Google qui offre notamment la possibilité de conserver ses courriels à vie grâce à un espace de stockage de 2,8 Go actuellement et en augmentation perpétuelle.

Téléchargeable gratuitement, l’application Java s’installe sur n’importe quel terminal compatible Java et bénéficiant d’un service de transfert de données (WAP, iMode, GPRS, 3G…) du côté de l’opérateur. Gmail Java est annoncé comme cinq fois plus rapide que la consultation en mode XHTML qui animait précédemment le service de messagerie sur mobile. L’accès aux pièces jointes est désormais possible et la composition des messages a été simplifiée. La consultation mobile est totalement synchronisée avec le compte Gmail et ne requiert aucun stockage sur le terminal. « Il est désormais possible de gérer ses e-mails sur son téléphone mobile comme sur son PC », estime Sandrine Murcia, directrice marketing de Google France.

Autre annonce concernant Gmail, l’ouverture généralisée de l’inscription au service dans 124 pays de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) dont la France parmi 52 pays européens. Lancé en 2004, Gmail ne s’obtenait que sur invitation de la part d’un internaute déjà détenteur d’un compte (ou par un système de SMS aux Etats-Unis). « Le principe des invitations à Gmail nous a permis de comprendre les méthodes des spammeurs afin d’améliorer notre système anti-spam », explique Sandrine Murcia. Gmail est effectivement apprécié pour ses filtres anti-spam dont l’efficacité n’est plus à démontrer.

Le principe d’inscription sur invitation a également permis à Google de vérifier la montée en charge du service sur ses serveurs et de trouver les solutions pour y répondre. Après des tests similaires en Nouvelle Zélande et au Japon en 2006, c’est donc au tour de l’Europe de bénéficier de l’ouverture de ce webmail qui se distingue de la concurrence par ses nombreuses fonctionnalités (messages présentés sous forme de conversation, recherche, étiquetage, intégration de la messagerie instantanée Google Talk, etc.). Les Etats-Unis en sont eux toujours exclus. Le modèle d’invitation n’en reste pas moins maintenu. Google a cependant refusé d’indiquer le nombre de comptes Gmail ouverts à ce jour.

L’essentiel des besoins en bureautique

Gmail, sur poste fixe ou mobile, se veut également un carrefour de communication vers d’autres services de Google comme le moteur de recherche, Agenda, Picasa (albums photo en ligne) ou encore les outils de bureautique Docs and Spreadsheets. Jusqu’à présent proposée en version anglaise, l’application en ligne est aujourd’hui localisée en français et s’intitule désormais Document et Tableur, tout simplement.

Issu du rachat de Writely auprès d’Upstart en août 2006, Google Document et Tableur offre l’essentiel de ce que peut attendre un utilisateur d’un éditeur de texte et d’une feuille de calcul. Et même plus puisque la solution en ligne permet de partager les documents jusqu’à 50 utilisateurs. Ce qui évite les transferts aléatoires des fichiers par e-mail et permet aux utilisateurs de disposer par défaut de la dernière version du document. Enfin, l’application en ligne ne nécessite aucune installation locale et autre mise à jour. Le service, toujours en version bêta et donc appelé à s’améliorer, ne remplace cependant pas une application comme Word et ses macros, de l’aveu même de Google.

Avec cette panoplie de services en ligne, Google entend poursuivre son crédo de vouloir rendre l’information accessible au plus grand nombre. Et de capter, au passage, cette audience. En 2007, Google poursuivra sa conquête en espérant notamment pouvoir annoncer un partenariat avec un ou des acteurs de choix autour de son service de Recherche de livres (déclinaison francophone de Google Book Search). Sans plus d’éléments sur ces futurs partenaires. Ce ne sera certainement pas la Bibliothèque nationale de France qui dénonce » l’hégémonie » de Google en la matière avec son projet de bibliothèque numérique européenne.

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