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Jimmy Fairly : quand commerce électronique rime avec philanthropique

En France la vente de lunettes est encore cantonnée au « brick and mortar ». Mais Jimmy Fairly veut tirer cette industrie qu’il estime à 5,5 milliards d’euros en France dans l’ère du Web.

Lancée le 3 mai 2011, la petite start-up française progresse très vite. Dès le premier jour, le site JimmyFairly.com a reçu 10 000 connexions, un chiffre qui est monté à 50 000 pour le mois.

Un lancement réussi grâce à une intense couverture médiatique : TechCrunch a relayé l’information, suivi par la presse féminine (Madame Figaro, Be, Grazia…). L’édition Spéciale de Canal+ lui a même consacré un sujet.

Le tout grâce à l’aspect philanthropique de l’offre : achetez une paire de lunette, et une autre est offerte à des ONG française qui les redistribueront à ceux qui en ont besoin.

Le concept a attiré les investisseurs, qui ont déjà injecté 200 000 euros dans l’aventure.

Ils incluent Oleg Tscheltzoff (Amen et Fotolia), Fabrice Grinda(OLX Inc, petites annonces gratuites) et José Marin (IG Expansion).

En coupant tous les intermédiaires, la plate-forme de e-commerce se vante de pouvoir diviser le prix des montures par trois tout en conservant une qualité égale. Fabien Guyon, responsable des relations publiques de l’opticien, explique que les lunettes vont « directement de l’usine au consommateur ».

Les montures sont fabriquées « dans la plus grand tradition Turinoise« . Et ses prix bas n’empêchent pas la jeune pousse de vouloir proposer un service client à toute épreuve.

Outre des frais de ports offerts, les clients français peuvent tester les modèles à domicile. 4 paires sont prêtées pendant 4 jours.

Une boutique showroom parisienne est également prévue pour fin juin. La province devra par contre se contenter du site Web, comme le reste du monde.

Une version anglaise de Jimmy Fairly devrait d’ailleurs voir le jour à la rentrée de 2011. L’intérêt international pour ces lunettes est palpable selon Fabien Guyon : « Nous avons vendu des paires au Brésil, au Danemark, au Japon... ».

Les prix bas et la générosité ont payé : sur le premier mois, plus de 200 paires de lunettes de vues et de soleil ont été vendues. Chacune vendue 95 euros.

Du coup, les ONG ont aussi reçu les dons promis : l’entreprise a offert « 857 paires de lunettes à Voir la Vie, 33 à Rêves d’enfance et 647 paires [de lunettes de soleil] à Peuples d’Himalaya« .

« Le Buy One, Give One est une façon intelligente de donner du sens à vos achats. De mêler la mode et le style avec un geste citoyen. C’est pour nous, donner du sens à notre entrepreneuriat » déclarent dans le communiqué Antonin Chartier et Sacha Bostoni, les jeunes co-fondateurs de Jimmy Fairly âgés de 23 et 25 ans.

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