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Categories: Mobilité

Kyocera Finecam L4v : des petits défauts agaçants

Ce qui saute aux yeux dès la prise en main du Kyocera Finecam L4v est la taille de son écran de contrôle LCD. Ses 2,5 pouces et son affichage de 474 x 234 pixels, qui plus est protégé par une couche de plastique transparent, distinguent le boîtier numérique de la plupart des boîtiers numériques actuels en 4 millions de pixels. Ce « grand » écran offre un confort de visée appréciable même si la qualité de l’image diminue sensiblement dans des conditions peu éclairées. Un confort qui se paie, hélas, par la consommation énergétique. A usage intensif (notamment avec le flash), la batterie du Finecam L4v s’épuise au bout d’une centaine de clichés et quelques vidéos de 30 secondes (format WMV en 320 x 240). C’est d’autant plus regrettable que l’appareil n’est pas pourvu d’une véritable batterie rechargeable mais d’une pile au lithium vendue environ quinze euros. A ce tarif, on a vite fait d’opter pour une batterie rechargeable. Encore faudra-t-il s’assurer que le format CR-V3 existe pour ce genre de produit. A défaut, on utilisera des piles classiques (LR6) à l’autonomie beaucoup moins grande que la recharge au lithium.

Pour le reste, le Finecam L4v dispose de quasiment toutes les fonctions que l’on peut attendre d’un appareil à 4 mégapixels : autofocus ou mise au point manuelle, viseur optique, zoom optique 35-115 mm (en équivalent 35 mm) et numérique x3 pour une ouverture F2,8-F4,7, mode macro (à partir de 20 cm), balance des blancs (automatique, manuel, préréglés), etc. Son capteur CCD offre des images échelonnées de 2 304 x 17 28 à 640 x 480 pixels en JPEG selon la résolution choisie. Largement de quoi imprimer sur papier en 20 x 15 cm à 300 dpi. En mode automatique, et pour peu que la scène soit bien éclairée, l’appareil offre de bonnes images, sans plus. On remarque une tendance à générer du bruit, tendance confirmée dès que les conditions lumineuses se détériorent. Le flash devient alors vite indispensable.

Trop lent pour des prises de vue à la volée

Autres reproches : une mise au point un peu lente et, surtout, un transfert sur la carte Flash (SD/MMC) franchement rébarbatif (particulièrement sur les séquences vidéo qui pèsent jusqu’à une quinzaine de Mo) interdisent les prises de vue à la volée. Raté pour les photos sportives, d’autant que le temps de latence entre le déclencheur et l’obturateur nous a paru également un peu trop long pour assurer le cadrage d’une photo de mouvement. Le menu ne se révèle pas des plus ergonomiques non plus : la fonction suppression de la dernière image prise, par exemple, n’est pas offerte au delà de l’opération normale de mise à la poubelle des images. C’est d’autant plus dommage que le Finecam nous a amusés par ses nombreuses fonctions manuelles qui offrent de multiples possibilités d’effets visuels. Le prix de cet appareil – on le trouve à moins de 400 euros – le place cependant parmi les moins chers de sa catégorie.

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