Pour gérer vos consentements :
Categories: MobilitéRégulations

La branche française du Parti Pirate présente son premier candidat à une élection législative partielle

Les opposants à la loi anti-piratage Hadopi 2 veulent se faire entendre… Alors que la branche suédoise du très officiel Parti Pirate a réussi à envoyer en juin dernier un de ses représentants au Parlement européen, la section française s’organise. En effet, un membre de ce parti en France, Maxime Rouquet, 23 ans, luttant activement contre la loi contre le téléchargement illégal, va se présenter à l’élection législative partielle de la 10ème circonscription des Yvelines, qui aura lieu le 20 septembre prochain. Ce scrutin fait suite à la démission de Christine Boutin de son poste de député.

Alors que le projet de loi Hadopi 2 sera soumis au vote solennel des députés à la mi-septembre et que le projet de loi d’orientation et de programmation sur la Sécurité intérieure (LOPSI) sera prochainement présentée par Brice Hortefeux, le ministre de l’Interieur, le Parti Pirate espère bien que la présentation d’un ses membres à une élection sera l’occasion de relancer le débat public concernant le téléchargement illégal et de continuer à militer en faveur « du libre accès à la culture et à l’information », du « respect de la vie privée des citoyens » et de « la réforme des systèmes basés sur les brevets qui favorisent les monopoles privés, nuisibles à notre société », comme le précise le candidat Maxime Rouquet, étuduant en ingénierie informatique, sur son site de campagne.

Pour son suppléant, Laurent Le Besnerais, il est important de réagir rapidement car « nous assistons, depuis des mois, à une remise en cause progressive de ces droits fondamentaux ». Toutefois, le Parti Pirate demeure lucide :« Bien sûr, nous ne pensons pas obtenir un élu dès notre première élection », a précisé Maxime Rouquet au Monde.fr. Toutefois, cette candidature à une élection législative est une occasion unique de se faire entendre et de tenter d’empêcher le vote de la loi Hadopi 2, qu’il considère comme « techniquement mal ficelé, et qui ne respecte pas la présomption d’innocence ».

A lire également sur ITespresso.fr : Dossier spécial : Loi anti-piratage : avis de tempête

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

2 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

4 semaines ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago