Une enquête de la CAPB (Canadian Association of Police Boards) a déterminé que, sur tous les crimes recensés, le crime en ligne est en passe d’atteindre la première place. A peine moins de la moitié des personnes interrogées a déclaré subir une certaine forme de crime en ligne, mais seulement 30 % déclare l’avoir signalé à la police.
Toujours d’après cette enquête, le taux de criminalité en ligne a connu une augmentation significative depuis 2002. « Le citoyen moyen est à présent plus susceptible de devenir la victime de crime par Internet plutôt que dans la rue ou à son domicile », déclare Ian Wilms, directeur du CAPB.
« Même s’il ne possède aucun ordinateur, ses informations se trouvent parfois sur l’ordinateur de quelqu’un d’autre, ou chez une entreprise utilisant Internet, ce qui les place dans une position à risque. Actuellement, les criminels disposent de tous les avantages et s’efforcent de rester à jour, tandis que nous prenons de plus en plus de retard. »
Wilms ajoute que le crime en ligne est devenu un problème plus important que le trafic de drogue, et qu’il continue à évoluer. Le rapport recommande la création d’une unité spécialisée dans le crime en ligne au Canada.
Adaptation de l’article Canadian police losing battle with cyber-criminals de Vnunet.com en date du 23 mai 2008.
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