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L’Aful présente les modèles économiques liés aux logiciels libres

Née en 1998 avec pour objectif de promouvoir les logiciels libres, l’Aful vient de publier un livre blanc visant à mettre en lumière les modèles économiques utilisés par les éditeurs de logiciels libres.

Pourquoi aborder cette question aujourd’hui ? « La presse véhicule souvent l’impression que le modèle de service est le seul qui puisse exister dans le monde du libre. Or, c’est une vision naïve et partielle de la réalité, qui le plus souvent ne prend pas en compte ceux qui conçoivent et maîtrisent les logiciels », nous répond Roberto Di Cosmo, l’un des membres de l’Aful qui a participé à l’élaboration de ce rapport (il enseigne l’informatique à l’Université Paris 7 Denis-Diderot).

Pour compenser l’absence de revenus liés aux ventes de licences, les éditeurs de logiciels libres utilisent eux d’autres « mécanismes de production de richesses », que l’Aful présente dans son rapport.

Principaux modèles économiques

En premier lieu, ces acteurs offrent un éventail de services autour de leurs logiciels : souscriptions (pour l’accès aux informations, aux mises à jour?), supports, prestations de services autour des logiciels et certifications de matériels (garantissant aux fabricants le développement de « drivers » spécifiques pour leurs équipements).

Les « mutualisations » sont un deuxième mode de rémunération. Dans ce cas, le prestataire effectue à la demande des développements au forfait pour un groupe de clients (un club utilisateurs, le plus souvent).

Autre possibilité : l’apport de valeur ajoutée, comme la vente, la location ou l’utilisation de solutions clés-en-main. Des éditeurs commercialisent également des « extensions payantes distribuées sous licence propriétaire « sur la base d’un logiciel libre, diffusé gratuitement et servant de « produit d’appel ». D’autres fournissent des outils payant de développement tiers, liés à un logiciel libre (interface graphique, débogueur, optimiseur de code?).

Parallèlement, certains choisissent de vendre à leurs homologues du monde propriétaire des licences permettant « d’utiliser dans [leurs logiciels] du code utilisé dans des logiciels libres ».

Enfin, la publicité, le sponsoring, les produits dérivés et le mécénat sont d’autres modes de rémunération fréquemment employés.

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