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Le contrôle parental selon Network Associates

Le cybermarchand Amazon.com a récemment été attaqué par des associations familiales, soutenues par l’Epic (Electronic Privacy Information Center), qui l’accuse de profiter des articles destinés à des enfants de moins de 13 ans pour tenter de recueillir des données personnelles. Amazon.com réplique que le site s’adressant à des adultes, il n’a pas à se plier au Coppa (Children’s Online Privacy Protection Act), la loi américaine sur la protection de l’enfance en ligne. Il est clair qu’aujourd’hui nombre d’enfants ont intégré le Web dans leur quotidien et qu’ils doivent être protégés. Pas seulement de la pornographie, voire de la pédophilie, mais aussi de leur innocence qui permet à des entreprises marchandes de recueillir des données personnelles quasiment à leur insu. Quand ce ne sont pas les données personnelles des parents, dont le numéro de carte de crédit est souvent stocké en mémoire du navigateur…

S’il existe des chartes de protection (en France, l’association des fournisseurs d’accès fournit des conseils aux parents et aux enfants sur les risques du Web via son site Point de Contact) ou des logiciels de filtrage comme l’ICRA basés sur l’étiquetage des sites, rien ne remplace la présence d’un adulte pour éduquer les enfants. C’est en tout cas le discours que tient Network Associates pour présenter son premier logiciel de contrôle parental, sobrement baptisé McAfee Parental Controls. « Plus de 70 % des sites pour enfants recueillent des données personnelles et 15 % disposent d’un espace boutique où l’enfant peut conclure seul un achat en ligne », rappelle Alexis Bourbion de Network Associates d’après des statistiques de l’INC. Et seuls 31 % des forums dédiés aux enfants sont modérés et filtrés. Des chiffres inquiétants qui renforcent l’idée de la nécessité d’une présence parentale lors des sessions Internet des plus jeunes.

Une solution complète

Il n’est cependant pas toujours évident de consacrer de longues minutes, voire des heures, à consulter des sites au contenu souvent éloigné des préoccupations parentales. D’où la nécessité d’un logiciel de contrôle parental, même si, rappelle Alexis Bourbion, « le logiciel n’est qu’un outil qui ne remplace pas, notamment, le dialogue humain ». Après un rapide test, le produit se révèle fort efficace : autorisations selon les âges et les sites (possibilité de limiter la consultation aux sites Web répertoriés uniquement), filtrage des sites selon leur contenu (notamment par mots clés entièrement personnalisables, utile pour les chats), blocage des protocoles SSL (pour le transfert de données personnelles et paiement en ligne notamment) et des mémoires proxy, interdiction d’activation des programmes sélectionnés (lecteurs vidéo, logiciels P2P, etc.)… Les fonctions de contrôle de l’application couvrent l’ensemble des besoins de surveillance. Elles sont également renforcées par la possibilité de sélectionner les plages horaires de surf autorisées selon les profils des utilisateurs.

Ultime niveau de surveillance, le journal des logs qui permet de savoir ce qu’a visité – ou tenté de visiter – l’enfant lors de sa session Internet. Si Parental Control est automatiquement activé au démarrage de l’ordinateur et personnalisable selon chaque profil, on peut, comme tout autre programme, facilement le désinstaller. Il revient donc aux parents de configurer correctement Windows (98, Me, 2000, XP) pour restreindre les droits d’administration aux seuls responsables. Parental Control 1.0 est proposé à 29,90 euros.

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