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Le Mac pris dans la toile? de l’Araignée !

Il ne fait décidément pas bon vivre à New York ! La ville peuplée de gratte-ciel, l’est aussi de super-héros et de leurs contreparties, les super-vilains ! On retrouve parmi eux le Scorpion, le Caméléon, le Bouffon Vert, l’Homme-Sable, le Lézard, Mysterio, Venom ou bien encore le docteur Octopus, un génie doté de membres métalliques puissants qui lui donnent l’aspect d’une pieuvre ! C’est à lui, justement, qu’une découverte technologique a été dérobée, par… l’Homme-Araignée. Mais est-ce bien lui ? Car dans la foule qui assistait à la présentation du docteur Octopus, se trouvait Peter Parker, Spider-Man justement, pour ses intimes. Et à peine le méfait intenté, qu’une fumée verte s’échappe des cheminées d’une des tours de la ville et se répand alentour, rendant inutilisables les principales artères et laissant la porte ouverte à l’attaque d’une banque, par hélicoptère. Le tableau est dressé : il faut enfiler des habits de monte en l’air pour arrêter le syndicat de Jade, caché derrière les voleurs. Voilà un travail pour Spider-Man, qui en bon citoyen de Manhattan ne laissera pas ses compatriotes à la merci de cette bande ! L’Araignée tombe du ciel, décidément bien encombré de Big Apple, où l’on trouve également une de ses amies, Black Cat, l’infatigable Daredevil, sans oublier les hélicoptères de la police, qui quand ils ne sont pas occupés à se faire abattre par ceux des méchants, partent à la chasse à l’Araignée ! Les aficionados de cet être singulier, ainsi que le disaient les paroles de la chanson du dessin animé, vont pouvoir s’en donner à coeur joie ! Peut-être même ceux qui auront repéré sa première apparition dans le quinzième numéro du magazine Amazing Fantasy en août 1962 ! Spider-Man a fait l’objet de nombreux portages à l’écran, petit ou grand, en fiction ou dessin animé. La prochaine version, arrivant à l’été sur les toiles de cinéma, est l’occasion ou jamais d’un jeu vidéo, qui s’inspire complètement des bandes dessinées Marvel Comics dont il est d’ailleurs issu ! Porté sur Mac par Westlake Interactive (coupable déjà d’Alice), grâce à la collaboration d’Activision, il est publié par Aspyr Media, Apacabar s’occupant de sa commercialisation en France. Carbonisé, il fonctionne aussi bien sur Mac OS 9 que X.

Vous voilà donc bien dans la peau de Peter Parker, prêt à sauter de toits en toits au bout d’un fil de toile. Votre force a décuplé, vos sens vous alertent de la présence de dangers, vous collez aux murs comme du chewing-gum, dont il vous faudra avoir une réserve à portée de main si vous voulez serrer les dents suffisamment fort pour abattre certains des personnages ou ne pas tomber dans le vide à l’occasion d’un flip-flap. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que vous colliez à la manette de jeu ou au clavier après une petite session de trapèze volant ! Le tout se fait dans une atmosphère très années 70, avec la musique du dessin animé, la voix de Stan Lee (moins connue en France qu’aux USA où elle a fait les beaux jours de la série), les immeubles desquels vous sautez dans le vide, avant de vous accrocher d’un jet de toile aux prochains, s’ils sont à portée de tir… Il faudra bien que vous tâchiez de sauver Monsieur Jamison, le directeur du Daily Bugle, des griffes de l’horrible Scorpion, que vous sautiez de tours en tours pour éviter les tirs de la police, que vous glissiez sans bruit le long des plafonds pour éviter une boucherie d’otages et que vous usiez aussi d’un peu de jugeote pour déjouer quelques malices du jeu. Spider-Man s’avère en fait un bon divertissement, sans doute plus orienté vers un public jeune (dans l’optique d’un rajeunissement de la clientèle du super-héros ?) que vers les vieux de la vieille, qui doivent friser la quarantaine !

Un effort louable vers les « petites » machines

Le logiciel prend très peu de place (168 Mo sur le disque dur). Il est prévu pour fonctionner avec des iMac G3 révision B datant de 1998, dotée de cartes graphiques de faible puissance. Il s’agit sans doute d’un bain de jouvence de nos jours, alors que les derniers jeux nécessitent souvent des configurations plus proche du demi Giga-octet et dotées de cartes graphiques particulièrement puissantes ! Evidemment, dans ces conditions, il ne faut pas s’attendre à un dessin léché. Mais c’est tout de même un bon point pour Westlake, même si le jeu présente certains détails agaçants comme la fonction de sauvegarde difficile à trouver (elle est cachée dans les options) ou le point de vue du joueur qui ne peut être modifié (l’angle de vue se trouve toujours derrière l’Araignée) et gêne parfois dans l’action, surtout quand vous vous retrouvez face à un méchant. Dans l’ensemble toutefois un bon jeu distrayant, pour 55 euros. De quoi se faire quelques toiles !

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